quelle classe de la société ils appartiennent. Il est affligeant qu’un homme aussi recommandable que Porteus, évêque de Londres, ait mérité ce reproche[1].
Quand, chez vous, on répète le cri injurieux et banal no popery, point de papisme, sous prétexte que l’Église établie est en péril, on peut croire qu’il y a, sinon suggestion, au moins connivence de la part du clergé, qui craint l’invasion de ses dîmes, de ses bénéfices ; de la part surtout des titulaires d’évêchés, doyennés, prébendes, etc. et de ceux qui aspirent à leur succéder. Le clergé anglican, distingué par ses talens, a des titres incontestables à l’estime, mais peut-on ne pas remarquer avec douleur que la concession des droits de cité aux Catholiques trouve beaucoup d’antagonistes dans ce clergé, et particulièrement sur le banc des évêques, sauf quelques exceptions ? Les noms honorables de Watson et de Bathurst[2], se présentent