Page:Henri Grégoire.- De la traite et de l'esclavage des noirs et des blancs, 1815.djvu/75

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sous la plume. Un Français a droit de faire ces observations, quand il a constamment plaidé la cause civile de toutes les sectes qui, dans son pays, étoient condamnées à l’exhérédation politique.

L’Église Anglicane est une de celles qui ont le plus d’affinité avec l’Église Catholique : c’est un fait bien développé par le duc de Sussex, dans un très-bon discours en faveur de l’émancipation[1]. Mais quelque divisées que soient entre elles les sociétés protestantes, toutes se réunissent contre la tige dont elles sont des branches séparées. Il semble qu’elles aient pour dogme commun l’aversion contre cette Église Catholique, qui, traversant les siècles, élève sa tête majestueuse au milieu des sectes qu’elle voit successivement naître et s’écrouler autour d’elle.

Si l’Église Anglicane court des dangers, c’est plutôt par les sociétés nouvelles qui, dans son

  1. V. The new Annual register, de 1812, 8° Lond. 1813, British and foreign, etc., pag. 211 et suiv.