Cop. — B. R. Fonds Leydet, Mém. mss. sur Geoffroy de Vivans, p. 71.
Monsr de Vivans, J’ay receu vos lettres, par lesquelles j’ay entendu les bons tours que vous a voulu faire monsr de Fleurac[1], de quoy je suis fort marry. Mais pour ce que je crains que les grandes assemblées qu’on m’a dit se faire pour ceste occasion, d’une part et d’aultre, puissent apporter quelque division entre ceulx de la Religion, je vous prie, vostre honneur n’estant point interessé, vous y comporter le plus doucement qu’il vous sera possible, et m’advertir si le fils de monsr de la Vauguyon[2] a fiancé la fille de madame de Caumont, comme on m’a faict entendre, et au reste croire que vous n’avez, etc.
À Montauban, ce xxije may 1581.
Cop. — B. R. Fonds Saint-Germain-Harlay, n° 1174 ancien, 329-4 nouveau, fol. 177.
Mon Cousin, Je suis bien marry que la reddition de Mende a trainé si longuement ; et puis qu’elle a empesché celle de mes maisons, j’es-
- ↑ Jean de la Quille ou la Queille, seigneur de Fleurac et de Châteaugai, chevalier de l’ordre, capitaine de cinquante hommes d’armes des ordonnances, sénéchal des comtés d’Auvergne et de Clermont était le beau-frère de M. de la Vauguyon, dont il est fait mention ci-contre, ayant épousé Anne d’Escars, fille de François d’Escars et d’Isabeau de Bourbon.
- ↑ Jean d’Escars, princ de Carenci et conte de la Vauguyon, tuteur d’Anne de Clermont, deux fils, successivment princes de Carenci, et successivement fiancés et mariés à Anne de Caumont. Il s’agit ici de l’ainé, Claude d’Escars, qui fut tué en duel par Ch. de Biron, entre Montrouge et Vaugirad, le 8 mars 1586. Voyez, à cette date, l’Estoile, Journal de Henri III.
