Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/46

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requiert[1]. Car il me semble, Monseigneur, pour l’honneur que j’ay d’estre le premier prince de vostre sang, et sentant en moy une extreme affection au service de Vostre Majesté, ensuivant celle de mes predecesseurs, que je tarde trop à faire paroistre ma bonne volonté ; laquelle fera que ma propre vie, et tous les moyens que Dieu m’aura donnez seront tousjours employez pour vostre service.

Monseigneur, je supplie le Createur vous donner en parfaite santé trez heureuse et longue vie ; vous presentant les trez humbles recommandations de


Vostre trez humble et trez obeissant subject et serviteur,
HENRY.
  1. Outre la dépêche dont il est mention dans cette lettre, Jeanne d’Albret, en partant de Nérac pour la Rochelle, avait renvoyé La Mothe-Fénelon au Roi pour lui exposer tous ses griefs ; et il s’y trouvait beaucoup de plaintes sur la manière dont Montluc exerçait la lieutenance.