Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/554

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leur establissant neanmoins ung ordre certain et asseuré pour leur garde et conservation. Et sur ce, je prye Dieu, mon Cousin, vous tenir en sa saincte garde. De Nerac, ce xije d’avril 1583.

Vostre bien affectionné cousin et amy,


HENRY.



[1583. — vers la mi-avril[1].]

Orig. autographe. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8828, fol. 50 recto.

Cop. — B. R. Suppl. fr. Ms. 1009-4.


À MON COUSIN MONSR LE MARESCHAL DE MATIGNON.

Mon Cousin, Ayant esté aux champs au sortir de ma diete, je me suis trouvé si bien de l’air et exercice, que je m’en y retourne demain pour six ou sept jours. Ce faict, je seray fort ayse que vous vous en puissiés venir, comme je vous prye d’ores et desjà de vous y disposer ; vous en ayant voulu advertir par la Divityere, qui vous dira encores plus amplement de mes nouvelles. Cependant je vous prye me faire entendre des vostres, que je recevray tousjours comme

Vostre bien affectionné cousin et meilleur amy,


HENRY.


Je vous prye d’avoir pour recommandé l’affaire pour lequel s’en va la Divityere.



1583. — 23 avril.

Orig. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8854, fol. 85 recto.


À MON COUSIN MONSR DE MATIGNON, MARESCHAL DE FRANCE.

Mon Cousin, Parce que je voy mes terres fort chargées de l’entretenement et nourriture de vostre compagnye de gendarmes, et

  1. D’après la date de réception, du 21 avril 1583.