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pryant Dieu vous avoyr, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. De Nerac, ce xxviije apvril 1583.

Vostre bien affectionné cousin et asseuré amy,


HENRY.


[1] Je vous prie, mon Cousin, derrechef, d’avoir Ryons pour recommandé.



[1583. — vers la fin d’avril.[2]]

Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 887, vol. I, lettre n° 11. Copie transmise par M. Houat.


[À MONSR DE BELLIEVRE.]

Monsr de Bellievre, J’avois sceu vostre voyage de Flandres, mais non vostre retour que par Forget, qui vous dira toutes nouvelles de deçà. Je ne travaille rien tant qu’à veoir la paix bien establye et surmonter les traverses qu’on m’y donne. Tenés-moy, je vous prye, en la bonne grace du Roy mon seigneur ; employés-vous en ce qui me touschera, et croyés aussy que je demeure

Vostre plus affectionné et asseuré amy,


HENRY
  1. Post-scriptum de la main du roi.
  2. L’ambassade dont M. de Bellièvre avait été chargé en Flandre, après M. de Mirembeau, s’était terminée vers la fin de mars, le traité qu’il conclut avec les États ayant été signé à Termonde le 18 mars, et publié à Anvers le 2 avril.