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Majesté l’ouïr et le croire de ce qu’il vous dira de ma part comme moy-mesme, qui ne manqueray jamais en l’obeissance, affection et fidélité que vous doibt et vous rendra toute sa vie
Vostre trez humble et obéissant subject
et serviteur,
Orig. autographe. — B. R. Fonds Béthune. Ms. 8828, fol. 41 recto.
Cop. — B. R. Suppl. fr. Ms. 1009 — 4.
Mon Cousin, Le sr du Plessis, present porteur, allant faire un voyage en sa maison[1], je luy ay donné charge de vous voir de ma part et vous dire de mes nouvelles, et surtout vous faire entendre le desir que j’ay d’avoir ce bien de vous voir, pour conferer ensemble de beaucoup de choses qui sont pour le service du Roy. Je vous prye m’aimer, et le croyre comme vous voudriés faire
Vostre plus affectionné cousin et assuré amy,
- ↑ Sur l’original de cette lettre, une main contemporaine a écrit au dos : 1583. Les considérations exposées dans la note de la lettre précédente nous ont déterminé à placer celle-ci à la fin de l’année.
