Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/660

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[1583. — vers la fin de l’année.] — VIme.

Orig autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 887, t. Ier, lettre n° 8. — Copie transmise par M. Allier, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MONSR DE BELIEVRE.

Monsr de Believre, J’envoye le sieur d’Yolet vers le Roy pour l’informer et esclaircir de mes actions, lesquelles ne tendront jamais qu’au bien de la paix et de son service, ainsy que les effects feront paroistre à Sa Majesté et à tous les gens de bien. Je m’attends qu’aprés avoir eu response de Sa Majesté sur ces remuemens et assiette de garnison faite mal à propos, vous nous viendrés voyr pour nous faire entendre la volonté de Sa Majesté, que je recevray tousjours comme je doy, et povés vous assurer que vous serés le tres bien venu et honoré de

Vostre bien affectionné et asseuré amy,


HENRY.


Je vous prye, Monsr de Believre, de faire pourvoir au payement des garnisons des villes de seureté ; car ilz sont contrains d’arrester les bateaux ou vivre sur le peuple.



[1583. — vers la fin de l’année.] — VIIme.

Cop. — Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, n° 50, Lettres historiques, page 138. Communiqué par M. le préfet.


[À MESSIEURS DES LIGUES SUISSES.]

Magnifiques Seigneurs, J’envoyay, il y a quelque temps, le sr de Segur vers une bonne partie des princes et Estatz de la religion reformée pour les visiter de ma part, et preparer le chemin à une bonne reconciliation de toutes les Eglises et reunion des confessions d’icelles. J’espere, Dieu aidant, que son voyage n’aura poinct esté inutile, de quoy je vous ay cy-devant advertis. Mais d’aultant que le