Orig. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 913, lettre no 62. Copie transmise par M. Allier, correspondant du ministère de l’Instruction publique.
Monseigneur, Je ne veulx pas occuper Vostre Majesté à entendre les particularitez de la juste plaincte que le sr de Terride vous faict pour une evocation qui a esté expediée au sr de Mirepoix, sa partye, contre vostre edict de paix, mais bien la supplier tres humblement de commander à ceulx de son conseil de les renvoyer pardevant la chambre de Languedoc, leurs juges naturels, accordée par vos edictz et conferences, leur enjoignant de vuider le faict principal, pour eviter les altercations et nouveaultés que le differend des ditz de Terride et de Mirepoix[1] pourroit amener en ces provinces de deçà. Et sur ce,
Monseigneur, je prie Dieu vous donner, en tres parfaicte santé, tres heureuse et tres longue vye. De Pau, ce dernier fevrier 1584.
et serviteur,
Orig. — Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.
À MONSR DE SCORBIAC,
Monsr de Scorbiac, Les srs de Castelbayac[2] font ung procez en vostre compaignye pour estre remis, suyvant l’edict, en la possession
- ↑ Voyez la IIme lettre du 6 mars 1583.
- ↑ Charles de Durfort, seigneur et baron de Castelbayac, et Jean de Durfort, son frère, fils de Jacques de Durfort et de Catherine de Castelnau de Chalosse.