Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/713

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tration d’amitié que je pourray, et d’avoyr prés de moy mes meilleurs serviteurs. À ceste cause, je vous prie de me venir trouver, et vous rendre icy lundy prochain, qu’on comptera neufviesme du moys. Je sçay bien que ce vous sera quelque incommodité, à raison de la saison où nous sommes ; mais puisque l’occasion se presente telle, je vous prie de laisser vos affaires entre les mains de Voz gens. Car vostre demeure auprés de moy, pour ceste fois, ne sera que de deux jours seulement : et esperant de vous veoir, je feray fin à la presente, par prieres à Dieu, vous donner, Monsr de Perul, sa saincte grace. À Pau, le iije jour de juillet 1584.

Vostre bon maistre,


HENRY.



1584. — 11 juillet.

Imprimé. — Lettres de Henri IV, etc. publiées par N. L. P. Paris, 1814, in-12, p. 119.


[À MONSR DE VERAC.]

Monsr de Verac, Attendant qu’à la venue de mon chancelier je puisse faire expedier l’adveu qui est necessaire aux soldats pour lesquels vous m’avez escript, je fais un mot de lettre en leur faveur à messrs les president, lieutenant-criminel et prevost des marchands de Poictiers, afin qu’ils ne precipitent la poursuicte et le jugement de ces pauvres hommes, puisque ce n’est que pour chose advenue durant les troubles ; vous priant de croire que j’apporteray volontiers tout le secours qui deppendra de moy pour tous ceulx qui me