Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/719

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ceste occasion, à faulte de ce faire, seroit perdue, je ne vous en diray davantaige, si ce n’est pour prier Dieu vous avoir, Monsr d’Escorbiac, en sa saincte garde. De Montauban, ce xxiiije d’aoust 1584.

Vostre meilleur et affectionné amy,


HENRY.



1584. — 24 août. — IIme.

Orig. — Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MESSRS LES GENS TENANT LA COURT DU PARLEMENT ET CHAMBRE DE L’EDICT ESTABLIE À LISLE D’ALBIGEOYS.

Messrs, Par ce que nous avons icy besoing, pour le service du Roy mon seigneur, de la personne du sr de Scorbiac, conseiller en vostre chambre, je vous prie le congedier de me venir trouver pour deux ou trois jours au plus, aprés lesquelz il vous ira retrouver pour continuer ce qui est de sa charge en vostre compagnie. Ce que m’asseurant que vous vouldrez faire, je ne vous en diray davantaige, si ce n’est pour vous asseurer tousjours de ma bonne volonté, et prier Dieu vous avoir, Messrs, en sa saincte et digne garde. À Montauban, ce xiiije aoust 1584.

Vostre meilleur et plus assuré amy,


HENRY.



1584. — 29 août.

Orig. — Arch. de M. Melchior de Marion-Gaja, de Castelnaudary. Copie transmise par M. Moquin-Tendon, professeur à la faculté des sciences de Toulouse.


À MONSR JACQUES DE MARION,

COMMANDANT DE MONTREAL.

Monsr de Marion, Je sçay bien la peine qu’il y a de contenir des hommes tels que ceulx que vous avez à Montreal[1]. Mais sy trouvé-je

  1. Cette petite ville du Languedoc est aujourd’hui un chef-lieu de canton du département de l’Aude.