qui sont dans l’estendue del mon gouvernement, mais aussy à tous
aultres que je pense en avoir besoing, m°y sentant obligé, tant pour
le degré que je tiens en ce Royaume, que pourlinterest que j’ay au
bien decest Estat, età la manutention des lois fondamentales d’ice,
luy, que aussy pour la. protection de ceulx de la Religion, y ayant esté
le itimement -a elé-; et sur tout ce dessus, vous aurei recoursà mon
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cousin, mons? le duc de Montmorency, pour 1‘eceVo1r ses commandemens, et ses bons et sages conseils et advisl E ce que inilasseurant que
Vous ferez, ne vous en diray-davantage, si ce nlest. pour vous assenrer de plus en plus de ma bonne volonté envostré endroicti et prie
le Createur vous tenir, Mess"’, en sa saincte et digne garde. Le
xv° juillet 1585.
Vostre meilleur et asseuré amy.
[1585. — 21 JUILLET '. l- I". i
Co.—`B. B. Fonds Du u, Ms. 137,. 166. P P Y P
Cop. -- Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, n° 50, Lettres historiques. p. 165. t Communiqué par M. le préfet. .. Y Cop. — B. H, Suppl Tr. Ms. lOO9-3,
Imprimé.- Mémoires de messire Philippes de Mornuy, t. I, p. 52/L ; éd. de l62[I>, in l ;°.
A MESSIEUBS DES LIGUES SUISSES.
2 Magnitiques Seigneurs, Vous aurez entendu les remuëmens nagueres suscitez en> ce Royaume par eeulx de la maison de Guise', pretendans -l’extirpation* de la~religion :rei`or1n ée, Éet tendant par icelle à la subversion de l’Estat ; ée qui avoitaussyi esté trresbien recognu ' La gravité des événements établit dès Montmorency l'union la plus intime, a lalors entre le roi de'Navarre et le duc de quelle ils durent leur salut. Q ' Cette daté est donnée par ile manus iq «Faite par du Plessis et envoyée par crit de Tours. U ' ’ M. de Calignon. 1. ’ En marge de l`édition` de Mor11ay : ’