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LETTRES MISSIVES


miassistent en si juste cause. Liasseurance que jiay que ierés ce que vous dira mon dict cousin, comme de rechef je vous en prie, me fera, apres vous avoir asseuré de mon amitié, prier Dieu, Mons' de la Bourlie, qu’il vous ait en sa saincte garde. C’est

Vostre bien afiectionné,

HENRY.

Du Mont de Marsan, ce x° octobre 1585. ’ 1585. — ll OCTOBRE.- -Iœ. Cop. —Bil1iiotb. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, u° 50, Lettres historiques, p. 17!1. _ ` Communiqué par M. le préfet. Cop. 5- Arch. Strozzi, à Florence. 4 _ Cop. — B. R. Suppl. Tr. Ms. 1009-3. Cop. — Musée britannique, Biblioth. Lansdowne, art. 17. Envoi de M. Pambassadeur de France à Londres.

Imprimé à la suite de la Déclaration du Roy de Navarre, de monsieur le Prince de Condé et de mon- sieur le dac de Montmorency, etc. La Rochelle, 1585, in-8°, p. 28. — Mémoires de Momay, t. I, p. 576; édition de 162l1, inïi°.

A MESSIEUBS LES GENS TENANS LA COURT DE PARLEMENT POUR LE ROY, A PARIS.

MOSSl€UFS, JG HB d€SiI’C 3llllZI`€S jU.g€S ql1€ VOUS, (IC iîOlllZ CC 8,6St passé depuis ces derniers remuëmens. Car vous aves peu Voir en combien de sortes les ennemis de cest Estat et les miens ont tenté _ ma patience ; avés aussi veu combien le respect du Roy et le bien de ce Royaume Ont eu de pouvoir sur moy pour me retenir en ma juste douleur. Cependant il en est advenu (et je II1,3SS€l1IY€ que I _ vous recognoissés tous le tort qui m’y est fait) que les ennemis du Roy et du Royaume sont auctorisez et armez contre moy ; tellement qu’i1 fault que ma patience et mon obeîssance portent la peine de