Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/258

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2ÃLS i LETTRES MISSIVES citer undique in nos incurrentium viribus acriter pressis, vix etiam respirare concessum, et, obsessis per latrocinia itineribus, certos ad vos et fidos cum mandatis homines mittere periculosissimum fuit. Nunc, memorabili imprimis Dei benelicio, depulsa aliquo modo ab _ humeris nostris tanta belli mole, et minus infestis per hyemem itine- ribus, nobilem virum ex familiaribus nostris ac generosum dominum Se urium, cum litteris et mandatis, ad vos nam dili entissime ab- S legavimus : parttm ut eas, quas VOblS ola paternum in DOS ecclésias- que nostras animllm debemus, gratias ageremus, partim ut Statum vobis nostrum exponeremus. Quantum amicitv vestrœ debeamus promissa dudum nobis auxi- lia et sollicitus semper de salute nostra animus, et missa ad regem Gal- liarum, rocurandœ nobis aci am lissima le atio, i norare nos non S patitur, et insignem vestram 'erga nos voluntatem, generosus domi- nus Segurius nobis saepius exposuit. Quamvis autem legationis illius non ea fuerit quae esse debebat et quam vos sperabatis auctoritas, ni- ` bilominus tantum nos vobis debere ex animo proiitemur, quantum et de vos forces réunies aux nôtres nous de nous en instruire vous-même, avec l'af- ` puissions obtenir cette paix, que la faveur feetion paternelle que vous nous exprimez de votre ambassade u'a pu nous procurer. dans voslettres. De notre côté, nous ferons Ce que nous recueillerons ainsi d’avan en sorte que vous n’ayez jamais à vous re- tages et de tranquillité, nous le reporte- pentir de vos bontés paternelles et de l’a- rons toutentier àvotre affection paternelle. initié que vous avez contractée avec nous, « Le noble sieur de Ségur vous fera con- et nous rfomettrons jamais rien de tout naître en détail tout ce qui concerne le ce que nous croirons de vos intérêts. Les reste de nos affaires ; entre autres choses, sentiments de père que vous nous avez ina- il vous dira que depuis six mois nous nifestés trouveront en nous une tendresse sommes invité à une conférence. Si nous filiale. Puisse le Dieu Tout Puissant conser- sommes forcé de nous y rendre, veuillez ver le plus longtemps possible en santé par- être bien persuadé que nous ne ferons rien faite votre sérénité pour les siens, dont à votre insu, et ne transigerons sur aucun nous nous regardons comme faisant partie, point sans vous avoir demandé conseil et et pour toute la république chrétienne. - approbation. Notre ambassadeur nous fera.. De la Rochelle, ]e 1 5 novembre 1586, Park dès son aITiv逕 de liémt des Prépa' «De votre sérénité le tout dévoué ratifs de vos secours et de ceux des autres.« frère et alfectionné ami, princes ; et nous vous prions instamment «HENRI.»