velles par l’un des miens que je depescheray vers Sa Majesté ; et ce pendant je vous prieray d’aimer tousjours
[1] Je vous prye, Monsr de Walsingham, m’entretenir en la bonne grace de vostre Royne, et croyre que je suis
De Montaulban, ce xije mars 1585.
Orig. autographe. — Musée britannique. Copie transmise par M. l’ambassadeur de France à Londres.
- Madame,
Ce m’a esté un extresme contentement d’avoir par mr de Segur et par les lettres qu’il vous a pleu m’escrire, cognu tant d’assurance de vostre bonne volonté et affection envers moy, dont je vous ressens avoir telle obligation, que vous pouvez vous asseurer, Madame, de ma perpetuelle servitude. Et ce contentement m’a esté redoublé par les nouvelles qu’il m’a rapportées du bon estat de vos affaires et mesmes de vostre santé et personne, de laquelle despend, non seulement la bonne disposition de vostre royaume, mais celle mesmes de plusieurs estats voisins, et de la pluspart des gens de bien de la chrestienté ; esperant que Dieu, qui vous a fait naistre et regner en ces
- ↑ Ajouté de la main du roi, comme à la page 11.