Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/273

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DU ROI DE NAVARRE., 263 ` rant vous mander des nouvelles de la seconde entreveue que la Royne 3 PI’OPOSé€, (19 làqllêllê IIOUS l'1’Z\VOl'lS PBS €HCOI‘€ PGU llOII1l)CI` d, ilCCOI’d, et Sommes au XIVC l’el)VrieI‘. à l A 1587. -15 Janvisn. Orig. ~—~ Archives royales de Saxe. Copie transmise par M. le ministre d'état baron Lindenau. ILLUSTIUSSIMO PBINCIPI, ETC. CHBISTIANO. DUC! SAXONI/E, ETC. ‘ Illustrissime Princeps, Frater et Consanguinee carissime, Postremis meis litteris cum de colloquio mecum a regina matre tantopere ex- ‘ Des lettres presque semblables, eten que si je délaissais ma religion pour reve- date du même jour, furent adressées au roi nir à celle de Rome, et si j'adoptais fran- _ de Danemark et au duc de Wurtemberg. cliement celle-ci, ainsi que tous ceux qui La copie de la première a été envoyée par suivent le culte réformé en France, le Roi M. le ministre de France à Copenhague ; sengagerait, en me donnant toutes les ga- celle de la seconde nous a été transmise ranties désirables, à nfaccorder tout ce par M. Duvernois, de Besançon. Voici la queje demanderais. Sije rfacceptais point traduction de la lettre que nous publions. cette proposition,- je ne devais, ajoutait- — on ; espérer aucune paix. Elevé comme je `I Al] PRINCE CHmS'U^N'. l’ai été, par la grâce de Dieu, depuis mon ‘ " DUC DE S^XE* ETC' enfance, dans la religion pure et ortho- « T rès-illustre Prince et très-cher Frère doxe, et ayant senti et sentant tous les etCousin, Depuis ma dernière lettre, dans jours croître en moi le zèle de la mai- laquelle je faisais part à votre altesse du son de Dieu, mieux aimé lïl,€X1)OSBl` projet de conférence formé par la reine à souffrir toutes les extrémités que nféloi- mère, et dont Yexécution était si vivement gner, même d’un seul pas, du chemin de ' désirée par elle, il est arrivé qu’après avoir la piété où Dieu a allermi mes pieds. vainement essayé pendant près d'une de- « ll n’est pas douteux que, voyant la ler- _ ini-année d°échapper par mille subterfuges meté et la constance avec laquelle jlai rc- à cette entrevue ; prévoyant bien qu'il ne poussé toutes leurs promesses et leurs pourrait jamais en résulter aucun bien séductions, nos ennemis ne fassent main- pour nous, ilest arrivé, dis-je, que, forcé tenant appel a tous les moyens et à tous par les circonstances, j'ai été obligé de les ell’orts, ne réunissenttoutes leurs forces, me rencontrer avec la reine. Ainsi que je et ne nous attaquent incessamment avec l’avais prévu, après de longs pourparlers une fureur nouvelle et plus grande que et de nombreux entretiens, abandonnés, jamais. Si Dieu ne nous protège, comme il puis repris, l'on en vint à me promettre le fait depuis vingt cinq ans, et tout rés