Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/329

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DU ROI DE 'NAVA'lillE. 319 11101151. d’Aumale“» cbez luy. Paris n’a voulu recevoir les Souisses du Ptoy“, ny mons’ de Guise aussy, qui s’est presanté au fauxbourg. J’ay Fame fort traversée, et non sans cause. lleguardés si la rençon de - Navailles pourroit estre moderée par vostre faveur. Je vous supplie, CIllPlOyéS VOUS-)', POUT l’&II10\1I‘ (16 T&Cll _€l§ (18 IT10y. CB POI’lL€l.II` PBSSB PEU" Sl Sever, Gt y I’CP3.SS€I`3. 311 I’Gl.Ol.lI`. TBHCZ 1DOy Cl'} VOSÈTG l)ODl'lB - ` gI`ëlCC, COIDIDG Côllly VOUS SCI`?} fidele esclave jl.lS(II1’ElI1 tOlÈD.b€3.l1. Du Mont °, ce vnf decembre. ' Jay deux petits sangliers privés et deux Faons de bicl1e°. Mandés- _ moy si les voulés ’. I baron de Donaw, par allusion à la sur- et eschevins de la ville, allerent prier la prise nocturne de Vimory, atteignit en Ptoynemere du Roy, d’engarder les quatre plein jour ce général, le ali novembre mil Suissesqui venoient pour le Roy, de 1587, à Anneau, en Beauce, près de loger aux faux—bourgs de Paris, de peur ' Chartres, et le délit complétement. Cette de tumulte : a quoy elle s’accorda, et pro- lettre prouve que la nouvelle du combat mit d’y faire tout ce qu’elle pourroit. s d’Auneau n`était pas encore connue en Cette démarche n’eut pourtant pas le ré- Gascogne le 8 décembre. sultat qu’en attendaient les Parisiens, car 3 Charles de Lorraine, duc d’Aumale, l’Estoile ajoute : « Nonobstant lesquelles grand veneurde F rancc, lils aîné de Claude promesses, ne laisserent les dicts Suisses de Lorraine, duc d’if\umale, et de Louise d'y venir loger les 8 et g de ce mois, au de Brézé, lille de Diane de Poitiers, était grand dommage et mescontentement des cousin germain des ducs de Guise et de Parisiens. » (Journal de Henri III.) Mayenne. Il fut l’un des plus actifs parti- 5 C’est-à dire : du Mont-de-Marsan. sans de la Ligue, se trouva àtous les com- Ce goût de Corisande pour admettre bats livrés aux protestants et aux roya- diverses sortes d’animaux jusque dans le listes par ses cousins, l’ut accusé, en 1595, cortège biiarre qu’elle se formait, avait d’un traité avec Xles Espagnols, et con- été remarqué par <¤ M. de Bellievre, logé,. damné à être écartelé, comme criminel dit d'Aubigné, prés de la dite comtesse, delèse—ma’esté. Pour éclia er à Yarrêt du la vo ant aller à la messe, accom a née J PP )' P S Parlement, il se retira en Flandre, où il seulement d’un mercure, d’un boullon, passa le reste de ses jours. Il mourut à d’un more, d’un laquais, d’un singe et Bruxelles en 1631. d’un barbet. «> (Mémoires de la vie de Théod. ‘ C`étaient des Suisses des cantons ca- Agrippa d'A ubigné.) ~ tholiques, à la solde du Boi.L'Estoile rap- 7 Cette dernière phrase est écrite en ‘ porte ainsi le. fait : «Le vendredi 6 no- post-scriptum, après le monogramme qui vembre, deux ou trois cens marclians de sert de signature, lequel est répété après Paris, assistés du prevost des marchans ce postscriptum.