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LETTRES MISSIVES

I588. — 2/t nm. Imprimé. — - Histoire de Genève, par SPON, t. I-, p.` 532, note ; édit. de 1730, in-l1°. [A MESSIEUBS DE LA REPUBLIQUE DE GENEVE.] Messieurs, Vous avez, par tant de bons tesmoignages et effects no- tables, fait paroistre la bonne affection que vous portez à la conser- ` vation de nos Eglises, au bien de cet Estat et du juste party que je maintiens par la grace de Dieu, et à tout ce qui me touche en mon particulier, que je ressens vous en avoir beaucoup d’obIigation, et que je n’oublieray jamais les bons et charitables offices que vous avez faits aux restes de fermée de nostre secours estranger, qui sont gran- dement louez et remarquez par tous les gens de bien. Desquels j’ay donné charge au sieur de Beaux, mon conseiller et chambellan, pre- sent porteur, de vous remercier bien affectueusement, tant en gene- ral qu’en particulier, et vous faire entendre mes droictes intentions et ma bonne affection pour le regard des affaires particulieres que m’a— vez recommandées, nommeement envers le s' de Lesdiguieres ; vous priant croire que je rfaffectionneray pas moins tout ce qui vous tou- chera et me sera recommandé de vostre part, comme si c’estoit mon faict propre, et que vous pouvez faire tres certain estat de moy et de tous les effects de ma bonne volonté qui seront en mon pouvoir, et au reste vouloir croire le dict s' de Beaux, tout ainsy que moy- mesme, qui prie Nostre Seigneur vous vouloir, Messieurs, conserver et maintenir en sa tres saincte protection., De S* Jean d’Angely, le xxinf may i588. _. 1 Messieurs,.I’ay escript à mons' Desdiguieres, pour affectionner vos affaires et tout ce qui vous concerne, comme les miennes propres. Vostre tres affectionne et tres asseuré amy à jamais, ‘ • HENRY. ‘ De la main du roi.