Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/453

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i DU BCI DÉ NAVARREU MIS quae gravissimo morbo 11uper pene ad extremum reducta’l`uit, summo. Dei benelicio nobis servatamluisse putamus et optamus. Valeteglllus- _ trissimi Principes, Consanguinei atque amici carissimi, et consilia conatusque nostros ad Christi gloriam propugnandam et propagan- dam adjuvate serio. Datœ Bupellis, 15 februarii, anno 1589. ` Vestrarum Celsitudinum amicissimus consanguineus, . - nsiviucus. 1589. -- li Mans. ‘ Cop. -- B. Pi.rBétl1une, Ms`. 8948, fol. 8 recto. i Imprimé : —— Lettre du Roy de Navarre aux trois Estats de ce Royaume, contenant la déclaration dudit seigneur sur les choses advenues en France depuis le.‘23° jour de décembre 1588. 1589, in ;8°. (Sans ` date ni lieu.) — Recueil de divers mémoires. Paris, Pierre Chevalier, 1623, in-[1°, p. 3g3.— Mé- moires de la Ligue, t. lll, p. 23o. — Histoire de France soubs les règnes de François I", `Henri II, François II, Charles IX, Henry III, Henry I V. et Louis XIII, par P. l\ilA'I’n1Eu. Paris, 1631, t. I", p. 73l ;. — l/ie militaire et privée de Henri IV. Paris, an x11, in-8°, p. 105.--Mémoires et cor- respondance de da Plessis-Mornu_y. Paris, 182li, i-n-8°, t. IV, p. 32.2. i " AUX TROIS ESTATS DE CE ROYAUME'., Messieurs, i . Quand il me ressoubvient que depuis quatre ans j’ay esté llargument des tragœdies de France, le discours de nos voisins, le subject des armes civiles, et, soubs ces armes, d’un monde de miseres ; quand_ ` je considere que, sur ung advenir aussi esloigné de la pensée des Fran- `cois, comme de mon desir, on a faict sentir à ce Royaume la presence d'intinies calamitez ; que, sur la vaine et misérable crainte de ma suc- cession à cest Estat, on en a desseigne et basti l’nsurpation ;`*quand de ces yeulx que Dieu m’a principalement donnez pour les avoir tous- _ jours ouverts au bien de ma patrie, tousjours tendres à ses maulx, je SUIS contramct de la veoir en feu, ses prmcipaulx Plll.1€I’S’dBS Jà l)I’uSç— ' «Je_ 11`ay rien veu imprimcien ce sie- mon advis, d’un jugement plus clair, de cle, dit de cette lettre l'l1istoriei1 Pierre V paroles plus belles, dlun ordre plus par- — Mathieu, et rien ne s’est fait au delà, à il tait. »» (Hist. de France, l. Vlll.) i - `. 56.