DU ROI DE NAVARREL 79 que vous aves tousjours monstrée àvoir au bien, je prieray Dieu vous tenir, Mons' de la Guarrigue,.en sa saincte garde. De Lectoure., ce XVlJ° jI1lI1g..l 585; U V i _ _ Vostr meilleur amy,. HENRY. . 1585. — 28.JU1N. ~ Orig. — B. Pt. Fo¤ds' Dupuy,‘ Ms. 407, fol. 8, rect0. C<ip..«+ B..B. Suppl : fr. Ms :=1009 3. i.-, A, MONSl‘. DE SEGUB, u _ non` cowsaxtnan, JJURINTENDANT na Mi Manson, Armxaxas nr mmmcas. = - Mons" de‘ Segur, J e suis- fort estonnéque depuis vostre partement je n’ay eu de vozj nouvelles. Qui- i’aict que je- metz=êeste-cy au hasard, ` ` laquelle j'envoye à mons' 'de Clervant# pour vouslaire tenir ; et luy mande vous advertir de tout ce qui se passe aux ~lieux‘ où-il est du costede deeà. Nous vivons en incertitudeïfattendans la resolution de la guerre ou de la paix'; et toutesfois`*bien asseurez que ‘l?ung et l'auitre — ne» nous ~peuvent =apporter que du-mal : Le — mareschal‘•def Ma- ' tignon xfadvance gueres.= Ceulx’dÉAgen~ commencent à courir. Ma Femme dict qtfestiez- venu~à Nerac exprès pour'l’enlever et- mener prisonniere à Pau, avec plusieurs aultres propoz de mesmel. Mons" et madame de Duras triumphent, et ne croiriez les insolens propoz dont ils usent. Nostre patience dure tant qu’elle peut ; Dieu veuille qu’elle puisse continuer. : et Le prie. vous avoir, Mons' de Segur, en sa_ ` tres saincte et digne_garde._ A Lectoure, ce xxvu_]° juing 1585. _ A.Vost1 e bien affectionne maistre et amy, i , L HENRY. i Tout en consentant à reprendre sa contre lui ; elle fut aidée par madame de femme, le roi de Navarre ne lui avait pas Duras, qui lit partager ses ressentiment ts à caché son mépris. Cette princesse ne tarda " son mari. _ pas à ourdir toutes sortes de machinations i y
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