1585. — 29 wm.
Orig.—Arch. de M. le comte Henri de Bouflard de Gandels. Envoi de M. Moquin-Tendon,
_ professeur à la faculté des sciences de Toulouse.
i A MONS“ DE LA QABBIGUE. ~
Mons" de la Garrigue, Je suis bien ayse du soin qu’avez prins à in-
duire et exhorter mess" de.Castres à _se fortifier et munir contre l’in
jure du temps et les desseins de nos adversaires. Mais pour aultant `
que l'avarice ou la negligence trouve quelques fois plus de lieu aux
cœurs des citoîens que la raison_, il est besoin les solliciter vifvement ;
ql10y qlfils s'arrestent quelques fois à des excuses legeres, comme de
n’avoir personne qui s’entende à des fortifications. Vous aves prés
de Castres plusieurs gentils-hommes, coustumiers du mestier de la
i guerre, qui ne sont poinct ignorans de cest art. Les appelant et pre-
nant leurs advis, vous y pourrés pourveoir. Si favois quelqu’un en _
` ma.in, propre pour cest effect, je le vous envoirois. Je vous remercie
1 de ladvertissement que m’avés donné pour les Bibels. Je vous prie
continuer en l'affection que m'avés tousjours desmontrée, laquelle
je recognoistray, aydant Dieu, que e prie vous avoir, Mons' de la Guar-
rigue, en sa saincte et digne garde. A Lectoure, le XX1Xe juin 1585.
‘ I Vostre bien bon amy, °
i HENRY.
_ 1585.- 30 wm. _
Orig.—Arcb. des Alfaires étrangères, correspondance politique, Mss. France, n° Xxx, fol. 36 recto.
A MONSR DE ST GENIEZ, U
nou couvnmsnua mr smc-reiww cemsmu. eu Mns Royaume sr pars souvenam. -
. Mons' de S* Geniez, Je vous renvoye le petit Arnault et ceulx qui
`ont amené la pouldre, lesquelz ont fort bien faict leur debvoir. Je
vous advise que, depuis que je ne vous ay veu, je n’ay appris aultres
nouvelles, sinon que mon cousin mons' le mareschal de Matignon a '
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LETTRES MISSIVES
