DE HENRI IV. 93 cee ; à quoy pendantjque nous travaillons de tout nostre pouvoir pour couper le mal par la racine, et combattre et destruire les chefs de la dicte rebellion et les forces qu’ils ont prés d’eulx, pour avoir apres plus aiseement la raison des aultres, il faut que de vostre part I vous veilles plus soigneusement que jamais à vous preserver de leurs. artilices et surprinses, auxquelz ils recourent aultant plus, que plus ils se sentent alloiblys dailleurs, et observer aussy de vous recognoistre souvent, alin de separer ce qui se trouvera gaste et corrompu, pour eviter qu’il ne porte contagion aux aultres,'n’espargnant peine ny des- pcns pour vous delibvrer a ceste- fois de tant d’oppressions que_ vous ' en aves souH’ertes ; sur tout de vous maintenir en la lidelite et obeis- sance qui nous est deue, d’où despend Tunique establissement de vostre repos : de quoy nous sommes bien advertys que vous aves faict jusquesicy tout bon debvoir, dont nous sommes aussy tres certains, — ainsy que vous entendres plus particulierement du dict s' de Fronte, nac, lequel vous croires de ce qu’il vous dira de nostre part,.comme vous pouves laussy luy confier tout ce que vous aures à nous dire A de ce que vous congnoisses estre du bien de nostre service, en mesme [temps] pour vostre conservation, de laquelle nous- aurons tousjours soing comme de la nostre. Nous remettant a luy du surplus, nous i ne vous en dirons pas icy d’advantaige. Donne au camp du Mans, ce v° jouride decembre 1589r i i ' . - HENRY,. . i, EORGÈI". I _ [1589. —— 5 DÉCEMBRE.} ->— IV‘“°'. b Orig. autographe.'- B. B. Fonds Bethune, Ms. 9037, lol. 5. . ` Cop.- Suppl. fr. Ms. 1009-2: ` i A MA COUSINE LA DUCHESSE DE MONTMORENCYÃ q . Ma-Cousine, .l’envoye Frontenac vers 1non cousin- vostre mary, pour l’advertir des occasions qui s’ofl’rent et y rendre le soing et l’afl’ection _ que je me suis promise de luy. ll ne la sçauroit adressera- prince du
