. I . . DE HENRI IV. 109 plaisir aprince qui en voulsistklemeurer ingrat, comme j’espere que _ Dieu avec les aultres graces qu’il luy plaist m’impartir, ne me des- niera ceste-là que je luy demande pour l'une des principales, de me, donner moyen vous rendre preuve, et à mes aultres bons parens et amys, de l'ail’ection naturelle dont, avec la consanguinité, il m’a lié en vostre endroict. Au demeurant, mon Cousin, encores que je ne doubte que vous ne soyes bien adverty des grands preparatits que nos communs ennemys font, pour faire un puissant ellort, l'année pro- ~ chaine, sur cest Estat, j’ay donné charge aux s"" de, Scl1omberg et _ de Sancy, ou l’ung d’eux, vous faire entendre les advis que j’en ay de toutes parts, et les apparences qui s’en descouvrent desjà en plusieurs _ endroicts ; 111'asseurant tant de vostre amitie que, cognoissant le be- soing que je puis encores avoir des eflects d’ycelle, vous ne vouldrés retirer la main que vous y aves desjà sy favorablement prestée ; et en i ' ceste confiance, je vous prie en.pouvoir encore accroistre lobligation, selon que les dicts s"“\de Schomberg et de Sancy vous en requerront de ma part, afin que le. fruict de `ce que vous aves desjà faict sepuisse tant plus advancer, et à moy le moyen de vous en faire restitution et condigne recognoissance : priant Dieu, mon Cousin, vous avoir en _ sa saincte gard_e. Au camp 'd’Alençon, le xxvnj decembre 1589. »
amor. I 1589. — 30 nÉcEMBnE. Orig. — Arch. de Thôtellde ville de Caen. Copie transmise par M. de Formeville, correspondant i du ministère de l’Instruction publique. r i
A NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES ESCHEVINS ET HABITANS DE NOSTRE VILLE DE CAEN.
Chers et bien amez, N’ayant rien de plus cher que de restituer à nos bons subjects le repos et la liberté que nos ennemys leur ont ostez, i premierement à nos bons subjects de nostre ville de Caen, nous nous sommes acheminez en ce pays, avec resolutionde reduire soubz nostre
