Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/148

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» DE HENRI IV. i L2l voustiendrés importunée de ce qu’il vousirequerra sur ce de ma part : dont me remettant à ce'qu’il vous dira, ensemble à la perpetuelle devotion que vos bienfaictset vostre amitié ont formé en 1noy [pour] vous honorer et servir à jamais, je prie Dieu qu’il vous ayî, Madame, en satres saincte et digne garde. Du camp de Lizieux, ce xvj° jan- vier 1590. - . _ Vostre trés affectionne frere, . . i HENRY. i « l590.—— 16 JANVIER. —IIl“°. _` "_ Imprimé. — Scconclhvolume des Mémoires d` Estat .... en suite deuceua : de M. de Villeroy. Paris ; 1636, in-8°, p 285. A LA ROYNE D'ANGLETERRE, MADAME MA BONNE SOEUR. Madame, La presente est sur le subject dont, par une aultremienne i du mesme jour, j’ay donné charge au s' de Beauvoir vous parler et requerir de ma part, envoyant celle—cy au sieur de Gourdan, pour ^ accompagner la requeste qu’il vous pourra faire pour mon service, - i selon que les occasions le pourront desirer, soit du costé où il est, _ i ou du coste de Dieppe. Je vous supplie, Madame, que, lorsqu’il re- - ` courra à vous, ou-bien le s' de Chastes, il vous plaise continuer vostre bonne protection et assistance en mes affaires, comme vous en avés ' le moyen et la commodité, croyant que vous ne perdrés ce que vous y employerés. Pour le moins vous veux-je asseurer que jamais vous n’aures occasion de me reprocher le vice d’ingratitude, car je m’es- timerois indigne ide vivre, si j’en estois entaché en vostre_ endroit. V Jeprie Dieu me faire la grace de vous pouvoir tesmoigner que mon _ cœur ne reçoit sy mauvaise impression, et qu'il vous ayt, Madame, en sa trés saincte garde. 'Au -camp de Lisieux, ce xv] janvier 1590Ã D A V _Vostre bien bon frere, L x.r rrnas’nn uznm xv.-ux. U . 16