Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/160

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DE HENRI IV : ISS l que celuy qui `en a la conduicte feroit bien tant pour mon service que .d'en fair passer un pour le rendre, et ce quîil m’apporte, là ou j’ay mande le faire venir, qui est à Caen .... .. É ‘ ~ Je ne doubte que vous n'ayés entendu la mauvaise rencontre qu’a eu le s' de Sancy en la conduicte de la levée qu’il avoit faictepour A mon service, les laI1Squenets’ayant esté chargez sur lesjerres de Stras- bourg, avant qu’estre _tous assemblez ny avoir faict monstre, par les forces du duode Lorraine.- De sorte que de 5ooo qu’ils estoient, ce qui luy en estdemeuré est reduict au nombre demille ou douze cens, non qu’il en ayt esté tué que bien peu, aussy ne rendirent-ilsaulcun combat, mais_ le reste fut aisé à persuader de s’en retourner. Ce mal- i ' hCl1I‘ est EKITIVS, PÉIFCC que la PTCIHICTB levée 3 lOI1gl1€II’l'€l'llS S€`]OIlI’l1® _ - defence et sans ceste volunté je ne leur re- avoir pris tels passagiers qu’il aypu par le puterois au rengs des miens. chemin, qui me fict retenir ce payement et « Quant aux calumnies que on vous taict sitot vostre requeste, vous mander le reste à croyre qui sont parvenues~a mes_oreilles, par Buzenvalle, qui presentement vous les je vous prometz n’avoir rien ouy qui vous apporte : souhaitant que seulement pour u touqheroit .l'l1onneur pour leur traicte- vous en ayder, avoir partià Yabonclance ‘ , ment ; ains leur gouverneur m’a souvent que mon beau frere tient, vous jurant que ` escript Fextresme soing que il vous a pleu n’auriés de besoîng de m’en demander,. et tousjours prendre _de nos troupes ; et qu’ilz le ferois d’aussy franche volunte, comme- n'ont receuleur paye, tant y ait a dire, qui seulement me serviroit en mes plus qu'ilz ne le vous imputent qui que leur ont grands 1>ss¤1agS.. _ tant presumé asouhaiter que eussiez aul- « Quant a mander en Allemaigne, je se- tant pour satisfaire vos aiïaires grandes et ray tousjonrs tres preste, selon quele temps. necessaires, comme eulx ; ne suis pour res- et les affaires me permettent, et ne faille- pondre à petites hardes et ustensiles.Voilà, ray de y envoyer quelque gentilhomme je vous assure, le pis que je receu de leur expres pour leur hàster, qui sont assez tar- costé avec Yadjoincte cl'un aultre desir zque difz, n'omettant rien -qui vous pourra sa- vostre personnenefusttanthasardé, comme tisfaire, comme Dieu sait, qui vous garde de jour en l'aultre le faictes. de tous mauvais espritz et vous conserve., °' Quels ne volts Fnvoye fie mms de Paye A «Vostre_tres lidelle et bonne sœur que me desirezf il ne tenoit a moy ; car le et cousine, l jollI‘ StllV8l'lÈ la I‘€C8lP'lL8 (18 \lOS lCliliI’BSj€ P8-, I Q ELIZABETH'), ` ceu de lettres de mon general, que tous nos A _ troupes furent licentie et approches de la Nous reproduisons minutieusement le mer, et que les uns embarqués et les aul- texte donné par Egerton d'après les ori- tres en prevenant mes navires de conduict ginaux, page A13. ` I i l