z J i tant aux ailaires 'de Metz. qu’aultres endroits pressez auxquels je ne pouvois pourveoir d’aille11rs. Je m’asseure, suivant la bonne volonte que vous m’aves cy~devant tesmoignée, que vous y aures satisfaict, ` vous ayant des lors envoyé le contract pour la somme entiere ; mais l’efl’ort que font ceulx qui embrassent la protection de mes subjects rebelles,, pour accroistre leur puissance par la ruine d’aultruy, est tel, que jay besoin que mes amys qui desirent la conservation de cest Estatne se lassent de ce qulils ont faict jusqu’icy, comme j’es— ' pere qu’ils ne mebandonneront pas en sy beau-chemin, et particu— lierement vous, de qui l’amitié`m'est plus asseurée, pour la souvenance defeu mon cousin le duc Cbrystolle, vostre pere, que de nul autre. Je vous prie, mon Cousin, vous y esiorcer et croire que je ne demeu ` reray ingrat de ceste obligation, et auray, si Dieu plaist, en peu de ' temps, moyen de rembourser ce qui aura esté advance pour une sy bonne occasion, et recognoistre le plaisir que ïauray receu de mes A amys. Les s“ de Scbomberg et de Sancy, qui sont par delà pour mes ' atlaires, vous feront plus particulierement entendre de mes nouvelles, _ auxquels je vous prie adjouxter foy comme à moy-mesmes, qui prie , Dieu, mon Cousin, qu’il vous conserve. Au camp devant Dreux, ce l vf mars 1590. . `
Vostre bon cousin,
` 1590.--'7 MAns.—I’°. p Imprimé. —Second volume des Mémoires d'Estat ..... en suite de ceux de M. de Villeroy. Paris, 1636, in-8°, p. 378. .
A MON COUSIN MONS“ DE ~LUXÈMBODP«G _ H . . nue DE inner, vain ne mmvcn. M
Mon Cousin, Le s' de Maisse m’a faict entendre vostre arrivée et bonne reception à Venise 1, et aussy celle que vous aves eue, tant ' Cette dépêche de M. de Maisse, ams est.du 15 décembre. Il dit :-¤—Sire, le bassadeur près de-la seigneurie de Venise, sieur de Luxembourg arriva en ce lieu
