A` i DE HENRI IV. 235 . l . . AO(, l_T -• Im. l . ~ Cop, r.` Arch. de la Cour royale de Rouen., Registres secrets originaux du parlement de Nor- i mandîe, séant à Caen, vol. du 2`5 juin 1 Q89 au 8 novembre 1591, fol. 22]; verso. Communica- tion de M. F loquet, grellier en chef, correspondant de l’Institut. _ _ A NOS AMEZ ET FEAULX CONSEILLERS LES GENS TENANS NOSTRE, COURT DE PARLEMENT DE NORMANDIE A CAEN. Nos amez et feaulx, Nous avons entendu par l’un des conseillers A de nostre court, present porteur, ce quiil avoit à nous dire de vostre . art sur l’estat de nos affaires au dict a s, et des mo ens` ue vous P P Y . Y ‘l jugés propres pour Yadvancement d`1celles. Nous avons tres agreable ' le soin ue vous avés our ce` ui concerne nostre service, et desi- ` ‘l . . I’ODS (IUC VOUS COIILIHIIIOS d, OII1l)IlQ.SS€I‘ CB (Ill] CQDCCPIIC le blûll (`liIC€ll1y U PET les H10y€IlS qllB`3dVlSéS PTOPTCS pour CBSÈ GlI’BCt. Vous €Hl.BDdI‘éS . de ce dict orteur l’estat de nos affaires de de à, et comme ceulx ui A . 9 p q sont dans Paris envoyerent hyer vers moy le cardinal de Gondy et ar- chevesque de Lyon pour traicterl. Nous vous advertirons_in_continent ° ‘ L'Estoile place au'5 aoûtcette entrevue ¤ Le Royleuraa dil.qu’il .alloit leur faire du Roi avec les deux prélats ; qui vinrent le response, et aprés avoirentretenu à. part trouvera Saint Antoine-des-Champs, ou il ces. deux deputez, il estwentré dans une s`étaît fortifié dans Yabbaye, pour suivre autre chambre pour y delibereravec son les opérations du siège. ki M. le cardinal de conseil.»Une heure aprés, le Roy est lvenu Gondya dict dans sa harangue la substance les y rejoindre, et leur a _d’aborçl demandé de ce qui suit : Les bourgeois et gens de leurpouvoir,'qu’ils lui ont presenté à l’ins- bien de Paris, contristés d'un juste desir ptant. Cette pancarte estoit dressée en forme de voir finir leurs miseres, les ont deputés d’arrest,' portantque le conseil assemblé vers_ sa majesté, pour la prier d’y apporter dans la chambre de Saint-Louis iroit vers remede, et, aflin’qu’il fustplus eflicace, leur le roy de Navarre, pour le supplier dîen- permettre et leur donner passeport pour trer dans une pacification generale de ce i aller trouver le duc de Mayenne, pour le Royaume, et iroit ensuite vers le duc de porter à travailler avec sa majesté à une Mayenne, pour l’incluire à "rechercher la paix generale, d’où ils retourneroient dans dicte pacification : « Arrestés-vous là! a dit quatre jours ; que si les Parisiens estoient. «le Roy ; si je ne. suis que le royrde Na-,« I reduicts au desespoir, Yexemple des Gan- « verre, je 11’aurois que faire de pacifier. tois et de Sancerre pourroit leur servir «Paris et la. France. Ettoutesfois, sans d’exemple., « m'amuser à ceste formalité, qui estcontre i . Éo.
