Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/263

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LETTRES MISSIVES

I `dela resolution qui se prendra au dict traicte. Ce pendant vous em-' brasserés tout ce qui concerneraile bien de nos allaires, de la mesme . affection qu’avés faict jusques à present. Donne au camp de S*-Denys., le IXC jour d’aoust 1 5go. . . ‘ . HENRY. D roTmn._ i ‘ 1590. — g Aoûr. — Il‘*‘°.` . Cop. — Arch. du département de l'Aube. Mémoires mss. de Duhalle, t. I, p. 158. Envoi de M. Vallet de Virivilie, archiviste paléographe., ` . [A MONS“ DE DINTEVILLE-] V V . Mons’ de `Dinteville, J’ay mande au comte de Grandpreil etaultres - mes serviteurs, qu’ils se joignent avec vous avec toutes les forces, tant «ma dignité, saches que je desire plus nimpertinent. Ceux de Sancerre s'estoient « que tout autre de voir mon Royaume en ¤ resolus à ces `extremités, sur les violences a repos. J'aime_ la ville de Paris comme ¤ par lesquelles on leur vouloit oster leurs « ma lilleaisnée, et lui veux faire plus de « biens, la liberté, la religion et leur vie. «bien qu'elle ne mien demande, pourveu «Mais je veux rendre aux Parisiens la « qu'elle 1n’en sache gré, non point au duc « vie que Mendoce, ambassadeur d'Es— «deMa enne ni au ro ~d’Es a ne.'Le bruit « a¤ne, leurravit arla famine, et ne veux Y }' P È _P o P « du secours espagnol ne m'estonne point ; « nullement, les contraindre dans leur re- &Paris et le Royaume sont un trop gros aligion niautrement. Pour les Gantois, amorceau pourla bouche du roy Philippes. ales Parisiens ont assez montré le cœur «Je donne aux Parisiens huit jours pour «qu’ils ont, en laissant occuper leurs aadviser à leur reddition, et aux articles «l’aulx-bourgs. J’ay cinq mille gentils- «d’une paix pour tout le Royaume. Au « hommes avec moy, qui ne se laisseront _ « refus, je scauray fort bien user du droit « pas traiter à la gantoise. D’ai.lleurs, j'ay ¤ de victorieux à ltencontre des principaux « Dieu pour moy et la justice de ma cause. È « moteurs et fauteurs. de la rebellion. « Faites fidel rapport de mes paroles- à « Uexeniple de Sancerre et des Gantois est « ceulx qui vous ont envoyez. » . ` — ‘ Claude de Joyeuse, comte de Grand- Foucautde Joyeuse, comte de Grandpré,, pré, gouverneur de Mouzon et de Beau- et de Catherine de Harenge. Il fut recu ; mont en Argone, capitaine de cinquante sous Louis Xlll, chevalier des ordres du ' hommes d’armes des ordonnances, _fils de Roi.,