_ i' I `DE HENRI IV., ._ 237 ` de cavalerie que de gens de pie, qu’ils pourront assembler, pour s’op- poser a mes ennemys et fortifier mes villes de frontiere, si elles en — ont besoin. 'Attendant que j’envoye par delà de plus grandes forces, comme j'espere faire dans peu de temps, et saichant faffection que vous avs tousjonrs portée à mon service et à fadvancement de mes affaires, je vous faisce mot pour vous prier de mettre ensemble tout i ce que vous pourrés de vos amys, et joindre le dict comte de Grand- pré ; vous asseurant que je n’auray moins agreable le service que me ferésen ceste occasion ; que si c’estoit prés ma personne, et le reco- gnoistray on ce qui s’offrira pour vostre bien et advanoement : et sur ce je prie Dieu qu’il’vous ayt, Mons' de Dinteville, en sa saincte et i digne garde. Du camp de Sainot-Denys, le 1x° aoust l590 . " i' __ — roman. i, 1590.-- 11 Aoûr. ‘ '_ Cop. — B. R. Fonds_de Fontette`, Portef. 37, pièce 25. l _ A MONS" LE COMTE DE TAVANES,, ' ‘ Lxnurnnisr essaim. au couvmnunnmvr ns nouncocsa. Mons" de Tavanes, Tay advisé de vous renvoyer ce porteur, pour _ vous faire entendre l’estat de mon armée, m'asseurant que vous et tous mes serviteurs qui sont de delà seront bien ayses dlestre advertis ` du bon succez de mes affaires de "deçà. Le duc de Mayenne s'est advance avec ses forces és environs de Meaux ; mais craignant de m'ap- proeher, il se tient couvert de rivieres qui m’empescbent d’aller droict i à luy, comme je ferois s’il estoit en lieu où je le peusse forcer au . combat, _ ayant avec moy plus de quatre mille gentilz-hommes,' qui ne desirent rien tant que de m’assister en ceste bataille. Ce pendant les Ãhabitans de Paris sont reduicts en telle extremité, qu’ils ont esté contraincts d’envoyer vers moy le cardinal de Gondy 1 et farcbevesque ‘ Pierre de Condy, second fils d’Antoine était le frere du maréchal de Retz.' Il fut de Gondy et de Catherine de Pierrevive, _d’abord évoque de Langres, duc et pair de
