Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/322

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p U DE HENBI IV. ’ i . 293 et apprehender ce que par raison doibt estre fissue d’une sy mauvaise_ i cause quecelle quiils soustiennent. Nous avons aussy faict voir -en nostre eonseil les articles qui nous ont esté presentez, de vostre part, s I auxquels il aiesté respondu autant favorablement que la qualité du temps peut porter. Ce ne sera pas en cela seulement, mais en tout ce qui despendra de nostre auotorité, que vous cognoistrés toujours U que nostre volonté en vostre endroiet est telle que vous la pouvés . desirer. Nous remettant du surplus au 'dict s' de Vignolles, nous ne ferons pas ceste-cy plus longue', que pour prier Dieuvous conserver tous en sa saincte garde. Donné au camp de Serny, ce 111_]° jour de novembre 1590. ~ ‘ . ‘ HENRY. _ i A i ronenr.- i 1590i — li NDVEMBBE.—IVm€. Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9037, fol. 26. `A NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES OFFICIEBS DU PARLEMENT D’OBANGE. Chers et bien amez, Nous avons receu de bien bonne- part vos lettres qui nous ont cy-devant esté presentées par le s' de V ignolles, present porteur, lequel avec les nostres vous donnera toute asseu- ` rance que nous avons tousjours porté une singuliere affection à feu nostre trés’cher et bien amé cousin le prince d’Orange, comme la sienne et ses bons oflices en nostre endroict nous en donnent toute occasion. Nous la continuons semblable envers nostre trés cher et i . bien amé cousinle prince d’Orange, son fils ; estant trés marry de son injuste detention, qui nous est enoore une nouvelle cause davoir plus de soing de ce qui le concerne, que nous aurons tousjours en la mesme recommandation et protection que ce qui est de nostre Estat, et specialement sa principauté d’Orange, ou nous avons plus de moyen de. le secourir et assister ; ce que nous ferons tousjours de trés bonne volonté, ayant ordonné non seulement aux s" Lesdiguieres et de Blacons, mais au s‘” de la Valette, gouverneur deinostre pays