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LETTRES MISSIVES

' articles de la dicte capitulation est semblable à ce que j’ay accorde à ceux des aultres villes qui ont este remises en mon obeissance. J’ay este adverty que le dict duc de Mayenne a assiegé Chasteau-Thierry et que le vicomte de Comblizy se deflend courageusement. J’ay mande à mon cousin le duc de Longueville de s’en approcher, et à mon cousin le duc d'Espernon, de le joindre, pour incommoder mes dicts ennemys et _iecter des hommes dedans, s’il est possible, attendant que je m’y achemine, qui sera dans peu de jours ; vous priant de vostre part vous tenir prest, pour vous acheminer en vostre gouver- nement. Je vous feray sçavoir plus particulierement mon intention, avant que partir d'icy. Ce pendant je prie Dieu vous avoir, mon Cou- sin, en sasaincte et digne garde. Du camp de Chartres, le x_]-° jour d’avril 1591. ' ` HENRY. i rorxun. _ Q 1591. —— 12 avan., i Cop. — B. R. Fonds [Béthune, Ms. 9045, fol. 63 recto. — Et Suppl. fr. Ms. 1009-2. A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY, mn er Mannscuu ne rames, couvraunun nr Mon Linucmwvr sesam, EN mm mrs . DE mvcumnoc. Mon Cousin, J’estime que vous aves desjà, il y a quelque temps, i veu par delà le seig' Alf`0nse’, ou, s’il n’y a peu aller sy prompte- _ ment, que vous aves au moins eu les s” Vizouze et Barreti, et, par les depesclies qu’ils vous ont portées, este bien particulierement in- forme de l’estat de mes aH’aires. Depuis leur partement, je vous en ay i’aict' une aultre, qui a este mise en mains d’un porteur qui s’en retournoit par delà. Des vostres, je n’en ay poinct il y a bien fort long- temps, et crois qu’il s’en sera perdu quelqifune. Je desire que ceste- cy vous puisse arriver seurement ; car je ne doubte poinct que vous ' D’Ornano. " `