1591. — 30 JUILLET.
Orig. - B. B. Fonds Béthune, Ms. 9104, fol. 67.
' i Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-3.
Imprimé. - Mémoires de Nevers, t. II, p. 257.
C A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS,
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A Mon Cousin, Je viens de recepvoir vostre derniere lettre, du
_ xin111J° de cemois, ensemble la lettre que Bosne escrivoit à Trem-
blecourt pour faire acheminer son regiment à Noyon. La verité est
que le dict regiment s’estoit mis en chemin pour s’y en venir, mais
il fut chargé prés de Moncornél par lagarnison de la Capelleè, et y
en a esté tué environ trois cens sur la place ; les aultres se sont retirez
au dict Moncorné, où ils ont esté investys par le s‘ de Monceaux et
ceulx de la dicte garnison de la Capelle, et n’en `ay eu aulcunes nou-
velles depuis. Tespere faire commencer demain la batterie de ceste
ville de Noyon, qui sera de treize canons, et espere l’avoir bien tost
reduicte soubz mon obeissance, n’y ayant dedans que les habitans,
vi"‘ soldatz de la garnison ordinaire de la dicte ville, et environ vingt-
cinq chevaulx qui y sont entrez du commencement. Ceste ville re-
duicte, vous me verres bien tost prés de vous, selonque je vous ay
escript par mes precedentes. Ce pendant, je prie Dieu qu’il vous ayt,
mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Du camp devant Noyon,
le xxx° jour de juillet 1591. Q
‘ . HENRY.
rouen.
T i "C’est Montcornet, petite ville assez im- ’ La Capelle en Thiérache, du même
portante de l'ancien Laonnais, aujourdhui département, petite ville alors assez forte
I du département de l'Aisne. etqui passait pour une positionimportante.-
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