Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/476

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` . . DE HENRI IV. ZLÃL7 ` - ~ 1591. — 31 JU1LLm . Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9104, fol'. 78. — Cop. -- Suppl. fr. Ms. 1009*3. Imprimé. — Mémoires dc Nevers, t. II, p. 258. _ A MON COUSIN LE DUC DE NEVERS. mn ; on ramer, couvrmesua mr mou Linucrnnaur cmmm. on cameroun ur nam. . Mon Cousin, J'ay esté bien ayse d’entendre que vous ayés reduict le cbasteau de Mareil soubz mon obeissance ; qui tournera à un grand soulagement et commodite à mes subjects de Chaalons et Espernay. Ce sont les efliects qu’apporte vostre presence envostre gouvernement, lesquels 1l seroit mal ayse, d efiectuer en vostre absence. Qui me fa1ct avoir tant plus agreable que vous y soyés acheminé. Je vous prie con- tinuer d’entreprendre ce_ que vous jugerés trop mieux pouvoir faire pour mon service, attendant mon arrivée au dict pays, où je mlacbe- inineray sans faulte, au partyr d’icy, selon que je vous ay escript par ma precedente. Je suis bien marry que mes tresoriers de France de delà s’acquictent si mal de leur debvoir que me mandés. J’ay com- mandé que les commissions que desirés, pour leur faire detîense de disposer de mes deniers au prejudice de mon Estat, et aux recepveurs particuliers de ne payer aucunes charges que vous n’ayés receu la I demie. année de vostre assignation, soyent despeschées et envoyées scellées à Mante, pour apr_és vous estre envoyées. Cependant _j'escrips aux dictstresoriers qu’ils ne faillent de faire fournir à Langres les quinze mil escuz pour la premiere monstre des -Suisses et reistres. Je trouve fort bonne la response’qu’avés faicte à Landrianol et vous ' Le nonce 'Landrianoavait pour mis- le même parti. » Ciest à cet avertisse- sion non-seulement de menacer de l'ex— ment qu’avait loyalement répondu le duc communication tous les ecclésiastiques qui de Nevers, dont l`0pinion était toujours ‘ n'embrasseraient pas le parti de la Ligue, d’un grand poids, tant comme zélé ca- mais encore « Il était chargé, dit M. de tholique que par sa haute position et par ‘ Thon, d’avertir la noblesse deprendre sa science. .-