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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/484

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DE HENRI IV. A [155 suivent encores ; et sont courus dans les bledz par nos soldatz, de façon que d’beure à aultre l’on en amene de prisonniers. Nous es- perons tirer de cette routte deux advantages au bien de noz afiairess l’un que les trouppes ramassées de beaucoup d’endroicts se sont re- tirées avec tel eiiroy, qu’elles ne se rassembleront de long temps, l’aultre que ceulx de ceste ville ont par ce moyen perdu toute espe- rance de secours, et en seront plus tost reduicts en nostre obeissance par amour ou par force. La conscience- du dict viconte de Tavanes l’estonne fort. Nous l'avons envoye querir, tant pour parler à luy, que- pour sçavoir que c’est qu'il nous veult dire et qu’il asseure nous debvoir donner contentement ; et selon ce qu’il nous dira, nous le vous manderons. Ce pendant n'ous vous prions resjouir nos bons ser- viteurs de ceste bonne nouvelle, et Dieu qu’îl vous ayt, Cbers et . bien amez, en sa saincte et digne garde. Escript au camp devant A Noyon, le premier jour d’aoust 1591. . HENRY. Rezé. Le s' de la Curée est retourne tout preseniement, qui a son logis Y A plein de prisonniers. _ - l591`. — li Aoûr. Innprimé. — Abrégé de l’Histoire de Poitou, par Thibaudeau. Paris, 178li, inn n', t. V, p. i57. ` [A MONS5 D'ÀBAIN.]_ A Mons' d’Abain, Si le desir que j’ay eu de la reduction-de ma ville et cliasteau de Mirebeau a esté grand, vous pouvéspenser que la nou- - A velle que jiay eue : qu’elle soit advancée m’a esté trés agreable, comme à la verité ce n’est. pas sans raison, ne restant plus aprés ceste place ` que` Poictiers, en toute ceste province, à-reduire en mon obeissanoe. h Pay bien 0ccasionîd'en sçavoirgré à tous mesë bons serviteurs- qui dans leifonds Bétliune, et qui aété publié par le comte de Valori. Paris, Firmin Di- len 1821, avec d'autres pièces du temps, dot`, in 8°. V