Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/487

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l158 LE'I’TPiES MISSIVES i descente de quatre mil Anglois, qui sont arrivez à Dieppe. La estrpour vous advertir1que°_ie’leraydemain battre ceste ville`, laquelle . le duc de Mayenne promet de secourir, et’pour cest effect avoit en- ` voyé à Hanquatre ou cinq cens chevaulx commandes par le duc d'Aumalle, lesquels estans venus ce matin pour lever le logis de mes chevanlzelegers, ont esté sy bien soustenus, que’les diotsrlievaulii- legers, suivys des s" de Lannoy" et de l’Argerye avec leurs compai- gnies, les ont menez battansjusques dansles portes de-Han, ou les dicts .enne’mys` ont perdu plusieurs dé leurs cappitaines et gendarei mes. be s’ de"Longchamp, lequel-cominandoitenma ville de Li- sieuârquand je- la prins-, est prisonnier et plusieurs aultres cappitaines jusques au nombre de cinquante, et y en- a davantage de morts : "Le combat a este beau et grand. Il a este faictseize ou dix sept’chàrgesi Si le duc d’Aumalle y estoit, il a en peu de puissance’de retenir ses _ gens, lesquels se sont retirez à Faccoustumée. Je ne veul x‘ oublier que le baron Qgaubruit de l’alarme,"s’y est rendu si à propos, qu’il a esté aux dernieres charges et y a trés -bien faict, comme aussi ont [faict] tous ceulx qui ont l’l1onneur de s’y estre trouvez'. he-duo de Mayenne est a Amyenst L’on dit que Bosne s'approche. Tattends qu’il soit plus prés de moy pour l'aller veoir,'et espere avec l’ayde de Dieu prendre oeste ville à leur barbeô, elaassy tost m’aclzeminer pour aller en _ Champaigne, comme je vous ay escript par le s' de Reauœ, vous priant croire que ma resolution est de faire le dict voyage. Tenvoye presente- ment vers mon cousin le vicomte de Thurenne, pour Yen asseurerf Incontinent que ceste ville sera prinse, je vous feray plus partieullie- rement de mes nouvelles : ce pendant je prie Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa` saincte garde. Escript au camp devant Noyon, ^ le vif jour d’aoust 159 1p. h HENRY. ' i rouen. ' René de Grevant, seigneurde Lannoy, “ C'est le baron de Biron. de Beauregard, etcélétait le—sixième’fils'de, ° Les ëmots- en' italiquejsontî chillrés François de Crevant, seigneur de Bauelïé‘, dans l'original et : décliilires dàn's`*‘les Mé- et de Marguerite d’Arcl1iac. . moires de Nevers} '