Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/488

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A I — .—DE HEN Bl IV. [159 =, Depuis jiay .prins.-d’assault le laulxbourg et abbaye St—Eloy, qui i estoitçle plus fort—’de —la ville. Le due de ;Mayenne est à Han, et’St—Pol vers~Laon, avec leurs forces. Neantmoins j’espere prendre, laçdicte ville à_ leur barbe, et que_ Dieu me-fera la grace les battre comme ont esté.les_aultres, slilssîadvancent pour mîempescher. . [.4591.- visas LE 1li A0ûT.l __ ` _ Cop.- Arch. de’la Couronne, salle 5, anciennes archives, Ms. 30,- fol. 122 rect.o. - ` [`A Ln ROYNE D’ANCLETEBBE.]— Madame, .l'ay 'receu ensemble par le retour du s' de Beau deux lettres qulil vous a pleu prendre la peine m’escrire de vostre main, et` ` le double d'une aultre precedente qui avoit esté perdue, toutes trois portans de nouveau trés certain tesmoignage que vous desirés ma_ con- servation et prosperité, par le regard que vous me laictbv ce bien d’a- voir ce quimetouclie, et les remedes que vous y,;donnés pendant que je suis engaigé en aultres occasions : qui est accumuler obliga- ` tions sur obligations, de_tant de sortes que le nombre est desormais inliny, et le merite surpasse tout ce que je pourrois jamais faire pour ' II1i8l1 I'€Y3DCl]€P._M3lS, comme c’est vostre plaisir _de mlobligeride plus que je ne puisacquitter, ienne, d0_i_bs fairegdifliculté. dezvous en de- meurer debiteur, mlayant ny vie ny aultre chose que je n’advouezet ne veuillegtenirçpour vostre. service, auquel jejreputeray beaucoup, d’heu1=;de trouyeiiilieu et occasion de vous rendre preuveide la devo— ‘ tioniavec laquelle _i’honore vos bonnes graces et estime voseingulieres vertus. Je ne ;veulx cependant, l’a ill ir de vousrremercier ;des :, l’aveurs qu’il vous plaist tous les jours me despartyr, fle la ;-l’acilité¤desquelles je vous supplie,- Madan1e,; croire-que, je nevoul-drois abuser ; mais _ je .m’asseure_aussy queçlazgnecessité 1'l’1€ 1)I‘€SS3DI,.-YO\1S§.l, i811dI‘ÃéS à ol? i A fense si je gla vous celois, et series [contre moy] à tesmoignage, si, à f’aulte _d’y_requerir vostreqbon secours, _ie ;, tombois à-inconvenient ; serois endanger si je I'l’€SlOlS aydé, dlautres-rexnedesiquer celuy-que je-ypuis donner de moy-mesmes, trop foible, ayant aH’aire i 58.