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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/546

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‘ i DE HENRI IV. 517 i ' point qu’il ne’s_e presente beaucoup de diflicultez ; mais je m’asseure que par vostre soing et prudence vous les surmonterés. Je ne trou- - verois aucunement bon de traiter avec ceulx qui sont dans S‘—Vallery pour les laissenen neutralité. La dicte ville est d’aultre consequence que celle d’Eu, à cause de Iemboucbure de la riviere ; et en la fortilï liant je puis entierement incommoder les villes qui sont sur la dicte riviere, ou permettant le passage des marchandises, en tirer tel im- i t post, que ien recepvray beaucoup de commodité en mes allaires. Demeurant neutre -me seroit inutile et serviroit davantaige à mes en- nemys qu’à moy. Mon Cousin, la dicte ville m'est de telle importance, que, si taillés votre entreprinse, ce seroit la premiere que je vou]- ` drois executer au partir de ce siege. Je vous prie donc ne traicter au-, cunement avec eulii pour la neutralité : et m’asseurant que suivrés W en cela mon intention, je finiray la presente, priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Du camp devant Rouen, le IXe jour de decembre 1591. HENRY. roman. p Mon Cousin, j’ay commandé au s' de Cliates de vous envoyer promp- ` tementsecours de canon et quelques petits vaisseaulx. Je desire in- finiment la reduction de S‘-Vallery, pour Pimportance de la place. yu 1591. — 12 DÉCEMBRE. — I. ` Orig. s-- B. R. Fonds Béthu¤e, Ms. 9lO9, fol. ig. a ` i Cop. — Suppl fr. Ms. 1009-3. ‘ Imprimé. - - Mémoires de Nevers, t. II, p. 281: i A MON COUSIN LE DUC DE NIVERNOIS pam on raison, couvnmvwn ET Mon tincernwaxr ennemi. EN cu, iMi>.«cm-1 nr nm :. ` . Mon Cousin, Ayant deliberé de mettre une bonne garnison dans S‘ Valery, si vous le remettés soubs mon obéissance, comme je