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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/56

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DE HENRI 'IVQ. p S1? ou Dieu. veuille [que] je trouve la mesme lidelité au gouverneur qu’en celuy dlicy. De là, suivant le conseil de la Royne, je In’achemi neray vers la riviere de Loire, pour Passeurer soubs mon obeissance [et] 1n’asseurer aussy des prisonniers ; ce faict par le secours de la royne d'Anglete1 re, [avecque ce quepje pourray ramasser de tous ` costés demon Royaume, je m'en reviendrayldroict] à Paris, dioù je ne bougeray que je nien aye [liissue] telle que je me promets. Vous entendrés plus part1cul1erement de Jnes volontez par le s" de Beau- voir la Nocle, qui, bien iustruict de toutes choses, partira au premier beau temps. Je remets sur luy le reste des particularitez : et sur ce, je prieray.Dieu vous avoir, Mons' de Buzenval, en sa saincte garde.`De _ Dieppe, ce xxvxf jour diaoust 1589. i -

HENRY.

P. S. En arrivant en ceste ville, l’on me rapporta que la Royne ` W estoit à la Rye ; je ne vous sçaurois dire l’ayse— que j’en receus ; car j’es- tois resous de passer pour estre une_ semaine avec elle et avoir cest beur de luy baiser moy—mesme les mains. i 1589. — 27 _a0ûT. — l.l‘“°. i Orig,— Archives royales de Danemarck. Copie uansmise par M. Pambassadeur de France.

A TRES HAULT, TRÈS EXCELLENT ET TRES ÈUISSANT PRINCE, NOSTRE - TRES CHER ET TRES AMÉ COUSIN. AMY. ALLIE ET CONFEDEBÉ. LE ROY DE DANEMARCKÈ

Trésihault, tres excellent et trés puissant prince, 'nostre, trés cher et trés amé cousin, amy, allié et confederé, Nous ne doubtons que ' I ‘ Christian IV, iils de Frédéric II et de et donna les mêmes assurances à la reine _ Louise de Mecklembourg, qui avait suc- douairière de Danemarck, veuve de Frédé- cédé à son père, le A avril 1588, n'était ricH et mère de—Christian IV, ainsi qu’aux encore âgé que de _douze ans. Il mourut quatre régents du royaume. Cette dernière le 9 IDRYS l6[l8. v est adressée GHZ) TH(lg7ll7lqll(.’S S€igIlBllT'S, 108 » Par deux autres lettres en date du même conseillerset gouvcrneùg s.de .l?Es(at de Da- ‘ jour, le Roi annonça les mêmes nouvelles nemarcl :. D'après les copiesqui oritété en-