Aller au contenu

Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

U 36 i LET'l’RES MISSIVES c je vous priede traicter avec luy, et laire en sorte que nous tirions cest _ homme hors de là,- à quoy ne faut rien espargner ; sinon, faites moy reserver l’argent que mess" du Fay et Bellanger m’apportent, qu’il n’y soit point touché. Je vous envoye deux manclemens, l'un pour les quatre mois de vostre garnison, liautre pour les cinq cens escus d'Auseré. On dit que m' de Mayenne tire en deçà. S’il vient à nous, nous ferons une partie du chemin. Armagnac vous dira toutes nou- velles. Achevés de vous guerir, attendant que nous vous voyions. A Dieu. De Dernetal_*, ce premier de septembre 1589. _ I i HENRY. . 1589. — 1°" ssrrisunnn. —II‘“°. ii ` Cop. — Arch. de la cour royale de Rouen.- Reg. secrets originauxdu parlement de Normandie, ‘ séant à Caen. Vol. du 26 juin 1589 au 8 novembre 1591, fol. 50 recto. Communication de M. F loquet, grellier en chef`, correspondant de _l’Institut. A NOS AMEZ ET FEAULX CONSEILLERS LES GENS TENANS NOSTRE . . COURT DE PARLEMENT DE NORMANDIE ESTABLIE A CAEN. ` Nos amez et feaulx, La discontinuation qui `a esté liaicite de la jus- tice, à loccasion de la rebellion de nostre ville de Rouen, et la misere de ce temps, nous faict desirer que vous continuiés nostre parlement, pour l’asseura.nce que nous avons que par ce moyen nos allaires et -ceulx de nos subjects en iront-mieux. A ces causes, nous vous man- dons que vous ne desempariés aulcunement nostre dict parlement ; et si quelques uns de vostre compagnie s’estoient_ desjà separez, vous les rappellerés pour continuer avec vous, comme avés faict jusques ‘ icy ; sur quoy nous vous eussions depesché nos lettres patentes, si était le frère puîné de M. d’O, surinten- frais qui devaient être payés à M. de Cha- dant des finances. Envoyé d’al>ord par vigny et à M. du Plessis. , Henri IV à M. de Chavigny, il ne put rien ’ Dannetal ou Dernetal, petite ville de obtenir ; ce qui lut cause du mauvais vou- `Normandie, aujourdhui chefïlieu de can- . loir de son frère,‘ dans le payement des ton du département de la Seine—Inférieuz e.