Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/647

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618 hETTB’E‘S‘ M$IS’SIVES l_ ne sera en leur puissance d’eviter l’occasion—_’db_ la bata i=lle.,‘J'auray dans demain deux mil hommes de piedfraiîçois plus que j È—îfï’3\Z, ClS à vostre partement, avec lesquels jeseraye plus fqrt _d'inl’ante1;ie.’que mes dicts ennemys ne sont ; et si e n’ay autant de cavallerie,'qu'eulx, la mienne vauldra pour le moins la leur, et espere que- Difeu me fera la grace de donner la bataille et dfen avoir une heureuseyssue. Par vos lettres, que le s'. de la Verriere m’a apportées`,îjÃay_ entendu le grand effort que le duc de Lorraine faisoit contre CoiH’y § et depuis, par lettres’du s‘°` de Praslin, j’ay appris la*perte du dict Coilly, Yes- tonnement qu’elle apporte à ceulx de_Langres et des aultres places. circonvoisines ; dont il me desplait grandement, et enoores plus de n’y pouvoir remedier presentement, pour l’occasion qui me retient par deçà, laquelle je m’asseure vous jugés tant importante ; au gene- _ral dé —mes ailaires, que je ne puis, m’eslpigner de l’armée de mes dicts ennemysi, ny separér partiesude forefessquil sont prés de moy, sans faire une grande breche à mesaflaires ; Gequui _1ne, enwn—sol'e, o'est que nous en somm«es”ep, l-te'ls term es, _`q~1£Éil ne, la-ce une fin dans peu de jours, de¢la’qüelle, *j*?’es!p’e%e';` ’î*iîïuss'ilFa?‘l>'?eâruê0-up d'heur et d'advancement pour m’es aH’ai res, _tant*pour, `let.Mo'lonm'e'qùe je recognois. en tous mes serviteurs qui sont prés‘ de moy, de com- ' battre, que pour llesperance que _j'ay e n la bonteet grace de ]D, iieu, ` lequel m'a tousjours assiste en mes plus grandes allaires. Cependant, mon Cousin, saichant combien vostre presence peut servir. enivostre gouvernement, tant pour contenir les habitarîs des villes en leur deb- . voir, que pour faire monter la noblesse à cheval et siopposer. aux desseings du dict duc de Lorraine, je desirerois que vous acheminis- , siés promptement en vostre dict gouvernement, attendant que, ` ceste occasion passée, qui sera dans peujours, je vous puisse ayder des ' moyens que je vous ay dict vostre partement. J’escris au s" de Din- ` teville que, attendant vostre venue, il convie tous mes serviteursde _ monter à cheval et me servir en ceste occasion contre le dict duc de Lorraine, et qu’il pourveoie à la seureté de mes villes du mieux qu’il Q luy sera possible ; qui sera touttesfois peu, au respect de ce que vous