Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/654

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DE HENRI IV., 625 i 1592. — 2 MM. q - orig. - B. B. Eonds Bétbune, Ms. 9IO(i, fol. 55. i, - . Cop. jêuppl. fr. Ms. lO09-2. - Imprimé.- Mémoires de Nevers, t. II, p. 303. - _ î . A MON. COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS, ' eduvnnunun nr Mos tinucrmum ¤i—:m-:n.u. EN cmmmenn 'minus. A ‘ Mon Cousin,¤Estant au camp de Gouy, je vous escripvis par le i A s' d’Espez et vous manday les occasions qui m’avoient faict lever le _ siege de devant Rouen. Mes cousins 'les ducs de Montpensier et de `— Eongueville estans arrivez deux jours apres en mon armée`, je par- `tis' le lendemain pour m’app1*ocber de celle de mes ennemys, laquelle , estoit devant Caudebec, ou le duc de Parme fut blesse d'une barque- _ busade au bras], le jour que je partis du dict Gouy. Vous verres par le discours cy-enclos ce qui s’est passé jour pour jour depuis mon dict partement, et espere que Dieu me donnera subject de vous escrire encores de meilleures nouvelles dans peu de jours ; car mes ennemys estanspressez de necessite, et mon armée se faisanmus forte de jour à aultre par l'arrivée des forces qui viennent journellement, il ne se peut'faire que dans peu dejours il ne reussisse quelque plus grand effect. ÃIe n’en perdray, si je puis, les occasions. En telle affaire vous pouvés juger combien me sont iiecessaires les forces qui sont' A prés de moy ; qui est cause que, pourgle present, je-ne vous puis en- L voyer celles que je vous ay promises, ce que neantmoins _]`e§'pere de faire aussy'tost que ceste occasion sera passée. Selon queije- vous pay i escript par ma derniere, vous jugés assez Iimportance d’icelIe, et que je ne doibs à present me destitueri des forces lesquelles me sont plus que necessaires pour ruiner llarmée de mes ennemys. Cest, mon Cousin, ce qui lD,€IDP€SCI`1€ d’envoyer presentement en Cham- ` paigne les forces que j’y ay destinées, et non le default de volonté _ ‘ Ce futdes suites de cette blessure que ce grand capitaine mourut quelques mois après. i i I, . _ mzrmns un imam lV.~—IlI. 79