. DE HENRI IV. i 633 pesche, afin que voussaichiés que jusques icy il n’y a, Dieu-`mercy, ' que toute occasion de bien esperer de ceste entreprise, qui peut estre . la lin ide tous les maux et afllictions de cest Estat. Je vous prie faire - _ part du dict memoire à" tous mes bons serviteurs de par delà, pour leur donner autant de consolation et dlargument dassister nostre _ labeur, en une sy importante occasion, de leurs bonnes prieres. ile retiens expressement vostre secretaire qui est par deçà, pour vous Q rapporter la nouvelle de ce qui adviendra ; quoy me reservant, je _ ne vous feray ceste-cy plus longue-: priant Dieu, mon Cousin, vous ' avoir ensa saincte garde. Escript au camp d'Yvetot, ce Vl‘]° jour de . may 1592. i A ._ y HENRY. ' roacer. _ Mon Cousin, je vous prie envoyer au seig’ Alphonse le paquet que vous trouveres avec la presente, à luy adressant, que je luy Fais sur le mesme subject que ceste dicte presente. 1592.--- ll MA1.—I”. - Cop. —_B. B. Suppl. fr. Ms. 1009-3. (D’après l’ancien cabinet de M. de la Meinières :} ., , [A MON COUSIN LE CARDINAL DE BOURBON.] À _ Mon Cousin, Duret fut tousjours tout hier auprés de moy, qui vous escrira particulierement de ce qui se passe ; seulement je vous 'diray qu`à un village appele Maulevrierl, nous chargeasmes trente et une i cornettes des ennemys, tant Espagnols, Vallons, que reistres ; nous les - ` delismes et eusmes quatre de leurs cornettes, et leur tuasmes plus de trois cens hommes sur la place.` ll y eut .plus de trois ou quatre cens chevaulx de gagnez et tout leur butin, qui_vaut plus de trente-cinq mille livres. Brel`, c’est une des plus belles dellaictes que nous eussions peu souhaiter, n’y ayant eu que trois ou quatre de nos soldats tuez et peu de blessez, entre lesquels ont este le comte de Chasteauroux 2, u ' `A une lieue au nord de Caudebece comte de Châteauroux, (ils aîne de Fran- ’ Charles de Maille dela 'I`0ur La11dry, çois de Maille de la Tour-Landry, et de ' LETTRES DE HENRI IV — Ill. `SO i
