V lassés de une bien servir, et croyés quevous me trouverés tousjours = en volonté de vous gratiiier. 1 i D 1589.Ã- 26 snrreiienn. p . i A Orig. — Arch. de M. le vicomte de Panat, membre de la Chambre des députés. ' A MONSR DE LESTELLE, i i V i eomnaunmr vous Mou snnvxce A cmunici ‘ A Mons' de Lestelle, Tay esté trés ayse d'entendre de vos nouvelles par vostre lettre que j’ay présentement receue. Je croy que peu de temps aprés que vous l’avés escripte, vous en aurés receu des miennes ; et me plaist aussy la resolution que je voy que vous faictes de me venir 'trouver ; Si vous sçaviés l’estat ou nous en sommes, je nrasseure que vous auriés regret de n’y estre desjà; y ayant quinze jours que nous - avons icy l’ennemy sur les b'ras avec toutes ses forces, et estant desjà venu trois fois au combat en gros avec luy : tousjours, Dieu mercy, W —avec sa honte et sa perte, encores qu’ils feussent pour le moins dix . contre un. Tenvoye presentement un memoire à mon cousin le ma— reschal de Matignon de tout ce qui s’y est passé, et luy mande de le communiquer à tous mes principaux serviteurs, du nombre desquels il est assez adverty que vous estes ; et m'asseure aussy qu'il ne faul- dra de vous en faire part. Cela megardera de vous rien dire icy des _ particularitez et de vous faire ceste—cy plus longue, que pour vous _ recommander tousjours ce qui est de vostre charge, et vous asseurer que je n’oublie point mes serviteurs. Escript au camp de Dieppe, ce xxv]"‘° jour de septembre _1589.., _ HENRY. ` - . roman
