de loisir, dire maintenant aultre chose, je prie Dieu qu’il vous
ayt, Mons' le marquis, en sa saincte garde. Escript à Chartres, ce
xxnxe mars .1593.
r HENRY.
p nsvor.
, 1593. — 3 Aven, 1., '
` Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9115, fol. 13.
Cop. — Suppl. l’r. Ms. 1009-3.
A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS ET RETHELOIS,
mn ne mises, eouvemveua Er Mos mmucrizmur ses-.:n.n. ns cuiuricma si- mam. A
Mon Cousin, Partant de ma ville de Tours, je vous donne advis
de mon acheminement pour venir secourir ma ville de Noyon. Mais
quelque diligence que j’aye faite, je n’ay pu arriver assez à temps,
car la dicte ville a esté rendue au mesme jour que e passay à Chartres.
Je n’ay laissé de venir jusques en ce lieu pour que mes
ennemys ne feissent un plusgrand progrez ; à quoy j’espere pour-
veoir, moyennant l’ordre que je donneray pour la seureté de mes
aultres villes. Ceulx qui estoient dans Noyonont fait tous les deb-
voirs que peuvent rendre gens de ibien en telles occasions. 'L’armée
de mes ennemys est logée entre Ham et La Fere ; je ne sçay de quel
costé elle tournera. Puisque ceste occasion est passée, je vous prie,
mon Cousin, vous arrester en vostre gouvernement et veiller en tout
ce que vous jugerés estre àfaire pour la conservation d’ice1luy et le
bien de mon service. Le duc de Mayenne est allé a Rheims pour
voir le duc de Lorraine. Je sesjourneray quelques jours en ce lieu,
attendant que je voye ce que deviendra l'armée de mes ennemys ; et
aprés que j’auray prins resolution sur ce que j’ay à faire, je vous en
‘ Deux autres lettres du même jour, M. de Brèves à 'Constantinople, repro-
1'une à M. de Maisse à Venise, l'autre à duisent textuellementles-mêmes détails.
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LETTRES MISSIVES