. DE HENRI IV. 55 contentement : et en ceste ferme devotion, vous baisant tres afl’ectueu— sement les mains, je prie Dieu vous avoir, Madame, en sa trés saincte et digne garde. ° . Vostre plus aüectionné frere ’ et serviteur, A Q ‘ HENRY. J i 1589. — 7 ocrosma. ' Orig. —Arch. du chateau de Poyanne. Copie transmise par M. le baron Méchin. '[A MONS" DE'POYANNE.]_ Mons' de Poyanne, sEn mes trois dernieres depesches, je vous ay envoyé troismemoires de tout ce qui s'est passé icy depuis un mois que l'armée des ennemys a tousjours este logée à une mousquetade de la mienne. Je vous envoye maintenant la continuation l et _la lin, comme j’estime, de l’l1istoire de leur voyage, niest pas dissem— blable du reste, leurayant esté sy peu advantageuse et honneste que le commencementl. J’espere que Dieu leur fera cognoistre par tels i evenemens, qu"il est ennemy des mauvaises et injustes causes, comme est la leur, et qu’il leur inspirera à se ranger d’eulx-mêmes à ce qui est de leur debvoir et de la raison, ou me donnera moyen de les y i `contraindre par la force ; et j’espere que dans peu de jours toute celle qui me vient trouver sera joincte avec moy ; et lors nous resouldrons . ensemble à quoy plus utilement nousnous pourrons employer, puis- que Dieu nous a voulu advancer, dés la fin de cest automne, ce que nous n’esperions avoir que sur le commencement du printemps, qui est d’estre maistre de la campagne. Je vous feray bientost entendre la resolution que je y auray prinse, vous ayant cependant voulu en- voyer ce petit memoire de la contraincte des ennemys, que je vous _ prie communiquer à mes serviteurs le plus tost et le plus diligem- ‘ Le duc de Mayenne 11'avait pu empè- de, Soissons, `le duc de Longueville et le cher la jonction de l'armée du Roi avec maréchal d'Aumont. celle qll’üXI]€Ilâl€l'll à SOI] SCCOIIPS le COII`\t€ A
