Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/844

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i. DE HENRI IV. 815 VOUS IDC vinssiés IFOIIVBF PO\1I`;COII1ID€I1C€I‘ (ii CODIBFBT HVBC VOUS SUP le faict de mon instruction ala religion catholique, estant assez in- ` formé que je ne puis estre à cela prepare par la communication de ‘ personne qui ayt plus d’intelligence des sainctes lettres, ny qui pee netre plus avant aux secrets de ceste doctrine, que vous ; mais ce dessein est intermis par l’advis que j’ay eu que les ennemys ont assiegé la ville de Rue, u'il faut de necessite. ue "aille secourir. Ce vo a e q Y E ne peut estre long, car Je feray trés grande diligence pour y aller ; et y estant nous combattrons bien promptement, ou ils se reculeront ; et m’asseure que-Cela ne mlempescluera poinct que je ne me rende à Sainct l)n s dans la lin de ce mois au lus tard our commencer ` F • P t l Passemblée que jay assignée, sur cette esperance, à laquelle ne puis faillir. Je m'y feusse rendu dans bien peu de jours, car mon intention seroit plus tost de la devancer que de la reculer, tant j’en. desire les effects, ` esperant bien que ceulx qui publient que ce que je propose faire est à fard et à feintise auront toute_ occasion de s’en desdire, et les ellects contraires à leurs opinions se recognois— - tront si prés d’eulx que, s’ils n’en veulent estre les tesmoings, ils en successivement conseiller au Parlement en dents catholiques, comme en déterminant 1555, président des enquêtes en 1559, et recevant labjnration de ce prince il 'maître des requêtes en 1563, puis abbé de encourut celle des protestants. Ceux-ci lui la Cour-Dieu et de Molesme, évêque de reprochaient de ne pas croire en Dieu, _ Mende, chancelier du duc d'Alencon, et accusation dont ils se montraient fort pro- en‘ 1581 archevêque de Bourges, Henri IV digues. Les catholiques donnaient comme le nomma, le 12 juillet 1591, grand au- preuve de son ambition le projet de sous- - mônier de France, commandeur de l'01 dre traire la France à l'unité de l'Eglise, en y du Saint-Esprit. Quinze jours après la date .établissant un patriarche qui n’aurait pas . de cette lettre-ci, Yarchevêque de Bourges relevé de Rome, dignité qui lui aurait été reçut Tabjuration du Roi. Il assista à son conférée. La Ligue, à l'époque de cette ‘ sacre au commencement de l'année sui- lettre-ci, iit courir sur le Roi, sur lui et sur . i vante. Il devint archevêque de Sens en le curé Benoît Iépigramme suivante : ' 1602-, et mourut à Paris le 2 se tembre _ \ M ? P De trois B. B. B. garder se doit-on, 1606, a l age de soixante et dix-neuf ans. D, B0,,, gc, _ B,,,,,,,,,, B,,,,,;,,,,,, Pour avoir pris hautement le parti du Roi B¤¤rg¤= ¤r¤î¤ Dîw 1 î=¤¤¤¤¤=¤¤= ’ `» * l s n ; contre la cour de Rome, larchevêque de g°'l°'°°. ° lm °h° ü,°m°°l _ ais Dieu nous gard de la finesse B0't1I’g€S Slétült exposé 3 la IIÈIUC d€9 HF Et de Bourbon et de sn messe.