Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/845

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816 LETTRES 'MISSIVES . pourront au moins avoir souvent de bien certaines nouvelles. J e vous prie ce pendant vous preparer de bonne heure et tout ce que vous _ jugerés estre à cela propre et necessaire, comme de ma_ part j’e’spere que Dieu m’y fera la grace dly porter l’esprit vuide de toute aultre passion que de ce qui est de sal gloire, de mon salut et du bien de _ cest Estat. Sur ce, je prie Dieu, ` Mons' de Bourges, vous conserver en sa saincte et digne garde. Escript au camp de Dreux, ce v11_]", juillet 1593. _ . . HENRY. ` 1593. —— ai JUILLET. —I'°. Orig. — - B. B. Fonds Béthune, Ms. 9115, fol. do. Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-3. ` _ V [A MON COUSIN LE DE NEVERS.] mm ma mman, couvnmvmm ET Mou Lirucrrnwr cmamw. ma cuuivaaun sr mms. Mon Cousin, Ayant eu advis que le fils du duc de Mayenne et le vicomte de Tavanes ont assemblé quelques forces en Bourgoigne, ` avec lesquelles ils entreprennent d’attaquer les places qui sont en mon obeyssance, et craignant que mes serviteurs qui sont au dict pays ne soyent pour le present assez forts pour s’opposer à leurs desseings, à cause mesmes des divisions et maulvaise intelligence qui ont esté cy-devant entre eulx, je vous ay faict ce mot pour vous prier qu’en attendant que je puisse envoyer mon cousin le comte ide Sainct- Paul au dict pays, vous les assistiés du plus de forces que vous pourrés, t ' selon le besoing que vous cognoistrés qu'ils en auront, et que les affaires de la Cliampaigne le pourront permettre, pour rompre les desseings de mes dicts ennemys, et dissiper par ce moyen leurs forces, - si possible est, afin de vous pouvoir aprés ayder de celles du dict pays de Bourgoigne, selon les occasions et aflaires qu’aurés en Champaigne. J’ay este asseuré que la necessite a rendu sages mes ` dicts serviteurs en Bourgoigne, et leur a fait congnoistre combien leur estoient dommageables les divisions qui estoiententre eulxà Ce