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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/858

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_ DE HENRI IV. I i 829 . bonne assistance, que- _j'en puisse bien tost recevoir l’e(fect, sans le- quel je prevoy un grand desordre à mes affaires, qui nfapporteroit grand dommage, et a elle, par l’amitié qu’elle me faict ce bien de me porter, beaucoup de regret et de deplaisir. Le mal est imminent et proche, et partant a besoing de prompt remede. Vous le assurés trop bien juger et remonstrer : qui me gardera de vous en dire davantage. Je fais estat de faire partir le s" de la Noue dans deux jours, pour aller en Bretaigne. La response que je vous puis faire, sur le _ memoire de celuy qui offre de m’accommoder‘ d’une bonne somme de deniers sur mes terres des Pays-Bas, est qu’elle 1116 viendroit fort à propos, mais elles sont desjà engagées au comte de Montbel-iart, ' ce qui est besoing que cestuy-la sçacbe'; et= s’il me vouloit accom- moder de ses deniiers sur aultre chose, je- tasclierois de les luy bien asseurer. ` Il59l. — 21 AVBIIQ : ° Mons' de beauvoir, Fay veu le duplicata de' vostre depesche du Xvnf mars, avec le memoire qui Yaccompagnoit, et vostre lettre du xvif du present. La response emportée par le s' d’Yorck etî la charge que j'ay enoores aprés donnée au s" de Beau, qui, jespere, sera ar- rive par` delà depuis vos dernieres, satisfont à la pluspart du dict memoire, et portent aussy.nouvelles~ en vertu de ce que je desire - que vous tascbiés d’en obtenir lleffet, s’il est possible, non seule~ ment pour le regard du secours dela Bretaigne, mais aussy du renfort . pour moy, dont je supplie la Royne, selon que par toutes 1`l1BS'PI‘€ cedentes je vous ay represente l’occasion et le besoin de l’un et de l’aultre, pour vous en ayder à ceste poursuitte. Vous scaurés trés bien comprendre ce que de vous= mesmes vous cognoistrés m’y pou— voir servir. Quant à la demande pour fentretenement de fermée, si je l’eusse mesurée parla necessite de mes affaires, je ne me fusse ` restreint au payement d’un second mois ; mais la craincte que le plus ne fust cause d’un refus et refroidissement de bonne volonté m’a gardé de passer plus oultre, et ne scay que vous dire sur l’explica—