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LETTRES MISSIVES


de la province, vous en ayant, pour ce, voulu donner advis, ailin que, selon le besoing que le dict s' de la F ayolle aura de vous et vous fera entendre estre du bien de mon service, vous ayés à vous y employer avec le soing et le debvoir que vous avés rendu en toutes aultres oc- casions pour mon dict service, selon l’aH’ection que je sçay que vous y portés, et au repos et soulagement de mes subjects. M’asseurant que vous n’y ferés faulte, vous n’en aurés aultre plus exprès commande- ment que la presente : priant Dieu qu’il vous ayt, Mess" les eschevins, en sa saincte garde. Escript à Paris, le xxv° jour de juin 1598. `

HENRY.

rormn. 1598. — 26 JUIN. Orig. — Arch. royales de Stuttgart]. Copie transmise par-M. Duvernois, de Besançon. A MONS“ LE DUC DE WIBTEMBEBG. COMTE DE MONTBELIAHIL i Mon Cousin, Le gentilhomme vostre conseiller, nommé Benjamin Buwinckousen de Walverode, arriva en ma cour avec vos lettres du xx° de mars, lequel m’a asseuré de vostre bonne disposition, et pareillement de la continuation de vostre afiection envers moy et mon Royaulme : dont ’ayreceu grand plaisir et contentement, car je ne vous souhaite pas moins de felicité qu’à moy-mesme, et desire que vous m’aimiés tous- jours comme un de vos meilleurs amys et voisins, ayant ; receu de vous plusieurs plaisirs, dont je ne seray jamais oublieux ny mescognoissant : dlautant plus que je sçais les incommoditez que vous et vos subjects en avés souvent receues, veritablement à mon grand regret. Mais aussy _ vous avés acquis en moy un amy tres parfaict, qui aura doresnavant avec la volonté le moyen de s’en revancher ; car puisqu’il a pleu à Dieu que j'aye rangé sous la loi de mon auctorité tous mes subjects, et me donner une paix si advantageuse et honorable, que celle que j'ay nagueres faicte avec ceulx qui me faisoient la guerre, j’espere avec son ayde remettre en brief mon Royaulme et mes peuples et sub-