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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/125

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DE HENRI Il/. 107 liant de vostre conseil la Royne en tout ce que vous jugerés qui serai ' à faire pour le bien de mon service. Je luy ay envoyé une instruction, laquelle elle vous communiquera. La dicte instruction n'est que pour asseurer le dict—s' de Mercosur de ma bien-veillance et bonne grace, W- ‘ et apprendre de luy ce qu’il desire de moy, dont je prie la dicte dame de m’advertir incontinent, et ce pendantattendre par delà la response que je luy Yeray pour l’esclaircir de ma volonté sur ce qu'elle m'aura mande. N’estant la presente à aultre elïect, je prie Dieu qu’il vous ayt, Mons' du Plessis, en sa saincte garde. Ce v? mars, à Chartres. I HENRY. ~ l59l1.— 6 mas. i Cop. — Bibliothèque de M. Monmerqué ; Ms. intitulé : Lettres à lumbassadcur du Levant. » [A M. DE BREVES.] Mons' de Breves, Aprés la bonne volonté de la reduction de ma ville de Lyon à mon service, celle de semblable resolution prinse et ellectuée par mes villes d’Orleans et de Bourges, avec le s' de la Chastre (qui a particulierement amené tout le reste des dictes deux provinces qui estoient hors de mon obeissance), n’a guere tardé à suivre : qui estoit le subject des dernieres lettres que je vous ay escriptes sans y entremesler 'aultres allaires. A present je vous diray que, s’estans A trouvez en ceste ville plusieurs princes, prelatz, ducs, pairs et autres _ seigneurs, avec grand nombre de noblesse que j’y avois mandée, j’y ay esté sacré et 'couronné par la grace de Dieu, dimanche dernier, ° xxv11°'febvrier, avec tres grande resjouissance de Yassistance et du peuple qui estoit accouru de dehors, oultre les habitans de la ville, en telle atlluence que la grande eglise n’estoit [capable pour les contenir. Le lendemain je pris l’Ord.re du Saint-Esprit, et faisois estat de retourner — deux ou trois jours aprés en mon armée. Mais deux choses ’m’ont retardé, qui ne sera toutestois que pour peu de jours : l’une pour